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Se lancer en franchise

Une journée avec Sandrine Vezia, franchisée le Bonhomme de bois

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D’abord comme affiliée puis comme franchisée, Sandrine Vezia tient depuis quelques années une boutique le Bonhomme de bois. Approvisionnée par une quarantaine de fournisseurs, l’entrepreneure passe son temps à organiser le magasin et valoriser ses produits différemment. Si elle met beaucoup de cœur à travailler dans l’univers des enfants, elle reconnaît que bonne humeur et patience sont les maîtres mots pour apprivoiser cette clientèle si spéciale.  

10 h

De grands cadres de bois verts bordent l’entrée de la boutique le Bonhomme de bois, 10 avenue de Paris à Vincennes. L’enseigne se spécialise dans la vente de jouets en bois, mais pas uniquement. On y trouve des objets en tissu, des jeux de société et autres réjouissances pour les petits de zéro à dix ans. Quand on entre, des musiques enfantines vous accueillent. Est-ce entêtant à longueur de journée ? “Pas vraiment, répond Sandrine Vezia, franchisée de cette boutique depuis 2013, après avoir été affiliée quelques années auparavant à Nogent, et avoir racheté cette boutique en 2009. On n’y pense même plus ! C’est imposé par l’enseigne, mais il n’y a pas de CD obligatoires. Les clients apprécient. Parfois, ils reconnaissent les chansons, certains se mettent à chanter !” Avoir des affinités avec le monde de l’enfance est un plus pour travailler avec cette enseigne. D’abord vendeuse puis libraire, elle s’est mise aux jouets par l’intermédiaire de son mari, le PDG du réseau. La franchisée arrive toujours 15 à 20 minutes avant l’ouverture. “Je prends le temps de remettre tout en place, notamment si nous avons eu une vente de dernière minute le soir. Je fais le tour de la boutique pour voir les nouveaux arrivages si je n’étais pas là la veille. Je regarde les messages de l’intranet pour voir s’il y a des opérations spéciales prévues par le siège, les CA moyens et la progression des autres franchisés. Cela nous permet de comprendre pourquoi on a un peu chuté un jour, et si tout le réseau a connu les mêmes variations ou pas.”  

11 h

Une petite tête blonde, coiffée d’un casque rouge, se colle à la vitre, les yeux exorbités, fixés sur les joujoux. Quelques minutes après, son papa ouvre la porte, casque de vélo à la main. Il vient avec son petit garçon chercher un puzzle, pour ses deux enfants. La franchisée aiguille les clients dans leur choix mais les laisse fureter. Le petit garçon touche un peu à tout… “Est-ce que je peux casser le petit bonhomme ?”, lui lance-t-il… “Les enfants sont mignons, mais il faut aussi faire preuve de beaucoup de patience ! Certains vont toucher à tout, il faut savoir les arrêter tout en gardant le sourire…” Le plus difficile étant de faire face aux parents qui les laissent faire n’importe quoi. Comment dire à ses clients de veiller sur leurs enfants sans les contrarier ? C’est là l’une des habiletés que doit posséder un franchisé le Bonhomme de bois. Sandrine Vezia a déjà eu affaire à une petite fille qui, trop pressée d’aller aux toilettes, a décidé de se soulager derrière un jouet… “Mais cela reste quand même très rare !” souligne-t-elle. À un rythme régulier, les clients entrent les uns après les autres : un couple de grands-parents, un papa avec sa grande fille, vacances de Toussaint obligent, une maman qui vient seule pour se renseigner sur les arrivages de Noël…  

11 h 25

La franchisée appelle un service de livraison car l’une des commandes tarde à arriver. En moyenne, elle reçoit deux à trois livraisons par semaine. “Nous avons quarante fournisseurs, nous ne passons pas toutes les commandes en même temps. En novembre, pour préparer Noël, nous pouvons en avoir jusqu’à une par jour.” Les deux derniers mois de l’année, la franchisée travaille tous les jours, dimanche compris, mais sauf les lundis. Sa vendeuse, qui ne fait que 25 heures par semaine le reste de l’année, passe à 35 heures. Sandrine Vezia prend un extra sur un contrat d’une dizaine d’heures pour les paquets cadeau.  

12h30

Un livreur lui apporte trois cartons de jouets. La franchisée doit vérifier les bons de commande pour voir si sa facture correspond bien à ce qui lui a été envoyé. Elle imprime  les étiquettes et les fixe sur chaque produit. Ensuite, elle réorganise tout le magasin pour faire entrer ces nouveaux jouets tout en donnant une nouvelle visibilité à ceux déjà disposés. “Je fais voyager les jouets dans le magasin, s’amuse-t-elle. Ici, tout part ! C’est seulement qu’on ne sait pas quand. Tout dépend des sensibilités. Un doudou qui ne vous plaît pas plaira à quelqu’un d’autre, c’est pour cela que je réorganise constamment la présentation des produits, pour leur donner une nouvelle visibilité. Les clients ont l’impression que le magasin se renouvelle.”  

14h

La franchisée ne prend pas de pause déjeuner, elle préfère rester disponible pour ses clients. Les temps forts de la journée en semaine se concentrent de toute façon sur la tranche de 11 heures à 14 heures, alors que les clients ont leur propre pause ou à la sortie des écoles, à partir de 16 heures 30 et jusqu’à la fermeture. Le mardi matin, alors qu’elle a généralement moins de passage, Sandrine Vezia en profite pour faire une partie de sa comptabilité, le plus gros étant fait par un comptable. Elle ne travaille pas dans le magasin les lundis et mercredis. Elle passe un petit quart d’heure chez elle ses jours de repos pour vérifier ses chiffres, puis le 1er du mois, elle consacre bien une heure chez elle et une heure au magasin pour boucler ses comptes. Autrement, elle ne travaille pas de chez elle, tout est fait sur ses heures en magasin.  

15h30

Les clients continuent d’entrer de manière régulière dans Le Bonhomme de bois de Vincennes. Sandrine Vezia se rend à leur devant. Elle cherche toujours à savoir le type de cadeau recherché, l’âge de l’enfant, ses goûts… “Je ne fais pas de libre service, avance-t-elle. Après, je n’insiste pas non plus. Certaines de mes clientes veulent que je les laisse tranquilles ! Je le sais et je me contente de leur dire que je suis à leur disposition si besoin. Mais sinon je fais en sorte que les clients qui entrent achètent. Lorsque je fais le paquet cadeau de leur achat, je leur dis d’aller faire un tour dans le magasin.” En général de toute façon, chaque client semble avoir une idée relativement précise en tête. Néanmoins, quelques-uns reconnaissent entrer pour le plaisir des yeux…  

18 h

En fin de journée, la franchisée continue de ranger le magasin. Elle passe l’aspirateur puis un coup de serpillière tous les jours. Avant la période de Noël, il peut arriver qu’elle termine vers 20 heures, 20 heures 30. Autrement, Sandrine Vezia déborde peu. Le monde féérique du Bonhomme de bois s’endort vers les 19 heures 30.
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