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Se lancer en franchise

Une journée avec Laurent Bellencontre, franchisé Studio Santé

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Laurent Bellencontre est franchisé Studio Santé depuis 2011. Il a en charge le département des Hauts-de-Seine et Paris Rive Gauche. Récemment, en 2015, il a décidé de rejoindre également une autre enseigne du groupe, Suite de soins, pour le secteur de Boulogne-Billancourt. Il pilote ces deux activités depuis ses bureaux situés à Rueil-Malmaison (92).

8 h 00

Pour le premier jour de la semaine, le lundi 20 juin, Laurent Bellencontre est sur le pied de guerre dès 8 heures. Alors que ses employés arrivent aux alentours de 9 heures, il préfère être au bureau plus tôt. “Pour être un peu tranquille”, explique-t-il. Ses locaux sont installés dans une partie un peu excentrée de Rueil-Malmaison. Il n’a pas besoin d’avoir pignon sur rue. Les activités de Studio Santé et Suite de soins consistent à organiser la prise en charge des patients qui poursuivent leurs soins à domicile et à coordonner l’ensemble des professionnels de santé (par exemple les infirmières libérales). La première enseigne est spécialisée dans la perfusion et la seconde dans la cicatrisation des plaies.  

8 h 50

À partir de 8 heures 50, les infirmières coordinatrices commencent à arriver. Elles sont deux. Le franchisé travaille aussi avec une troisième qui est actuellement en congé maternité. Elles sont suivies par un autre employé, qui s’occupe de la partie administrative et des factures. Il y a aussi un diététicien à temps partiel qui n’est pas là aujourd’hui. L’équipe est au complet. Le franchisé et les deux infirmières coordinatrices occupent le même bureau, “la salle de coordination”, le surnomme Laurent Bellencontre. Chacune allume son ordinateur, commence à parler de ce qu’elle a à faire dans la journée. Tandis que le franchisé reçoit déjà des demandes de prises en charge. Il les rentrent ensuite dans un logiciel et les ajoutent au planning général. Il en reçoit aussi par fax. D’ailleurs, ces derniers sont également connectés à son téléphone portable. “Nous devons être réactifs, c’est notre métier”, explique-t-il. Même s’il est rare qu’il ait besoin de se déplacer le week-end, il est toujours joignable et une des infirmières est d’astreinte.  

9 h 30

L’équipe a des rituels. Vers 9 heures 30, quand ils le peuvent, ils se retrouvent autour d’un café pour bien définir le planning de la journée. L’ambiance est joviale. Entre deux discussions sérieuses se glissent des anecdotes sur le week-end. Le point dure une quinzaine de minutes puis chacun s’occupe de ses tâches. Les infirmières coordinatrices, expérimentées, travaillent de façon autonome. Même si elles échangent beaucoup entre elles et avec le franchisé pour savoir où en est tel dossier ou demander un avis. Leur recrutement a d’ailleurs été une des principales difficultés du franchisé, bien qu’il soit issu du secteur (il a notamment été directeur des ventes pour un des concurrents). “C’est une profession en pénurie sur Paris. Je me suis fait aider par le réseau pour recruter”, explique Laurent Bellencontre. Car il faut trouver des infirmières expérimentées mais qui sont également prêtes à ne plus pratiquer de soins. En effet, elles n’ont vraiment qu’un rôle de coordination, de suivi et de formation aux techniques. À présent, le franchisé semble avoir trouvé la bonne équipe. De son côté, il se concentre sur la partie commerciale, c’est-à-dire trouver de nouveaux établissements prêts à leur confier des patients, ainsi que sur la gestion des commandes.  

10 h

Direction l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt. Le franchisé doit déposer du matériel pour la sortie d’un patient. Il en profite aussi pour en récupérer à la pharmacie de l’hôpital. Décrocher des prestations avec les hôpitaux demande un très bon sens du relationnel. “Celui-ci, nous avons réussi à y entrer à force de rendez-vous avec les anesthésistes, les chirurgiens…” Car il y a de la concurrence, une quarantaine d’entreprises selon le franchisé. “À la création de l’agence, la partie relationnelle prenait 80 % du temps et 20 % était dédié à la gestion. Aujourd’hui, nous sommes plus à 60-70 % d’administratif. Même s’il y a toujours du relationnel”. Il travaille de manière aussi proche avec trois hôpitaux et avec d’autres de façon plus diffuse. À Ambroise Paré, il est presque comme un poisson dans l’eau. Même s’il se trompe parfois de couloirs, on sent que le franchisé les a souvent arpentés. Il passe dire bonjour à des cadres de santé, prévoit des rendez-vous.  

12 h

Retour au bureau de Rueil-Malmaison. Toute l’équipe est là, ce qui est assez rare selon le franchisé. Il en profite pour gérer ses e-mails. “J’en reçois moins que quand on est dans une grande entreprise, mais j’en ai quand même. Il y a la banque, le comptable qui a besoin de documents, la relation avec le réseau…” Vers 13 heures, tout le monde se retrouve pour déjeuner. Mais bien souvent, le franchisé se restaure dans la cafétéria d’un hôpital, explique-t-il. “C’est une journée calme. Le but est qu’il n’y ait personne à l’agence. Normalement, je suis en train de démarcher de nouveaux patients et les infirmières font de la coordination”. D’ailleurs chacune possède une voiture de fonction. Lui, a compté qu’il parcourait environ 30 000 kilomètres par an pour le travail. Après le déjeuner, le franchisé gère plusieurs coups de fils, notamment des questions de coordination de patients. Une des infirmières s’occupe de ses dossiers sur son ordinateur. Tandis que la deuxième reçoit une infirmière libérale afin de la former à l’une de leurs techniques.  

15 h

Sous une pluie battante, Laurent Bellencontre charge des cartons dans sa voiture. Direction un appartement du 15e arrondissement de Paris afin de déposer du matériel de perfusion pour un homme âgé qui a besoin de soins à domicile. Il s’agit d’un patient régulier. Sur la route, le franchisé reçoit plusieurs coups de fil via un système de haut-parleur. Pour l’un d’entre d’eux, il se gare sur le bas-côté. Une des cadres de santé d’Ambroise Paré, avec laquelle il n’a pas encore travaillé, souhaite avoir plus d’informations sur les procédures de prise en charge. Il trouve un document sur le Google Drive qu’il a mis en place pour toute l’entreprise et lui envoie. On retrouve cet impératif de réactivité. Arrivé à l’appartement vers 16 heures, le franchisé est accueilli par l’aide à domicile. Il discute avec elle. Il prend le temps de faire de la place dans la chambre du patient afin d’optimiser le rangement du matériel. Tandis que ce dernier regarde la télévision dans le salon. La journée de Laurent Bellencontre se finira à Nanterre où il doit également déposer du matériel chez un patient. En général, il rentre chez lui vers 18 heures-18 heures 30.
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