Thierry Bourguignon est franchisé Repar’ Stores depuis juillet 2014 en région parisienne sur les zones de Conflans-Sainte-Honorine et Poissy. Un quotidien dynamique rythmé par les interventions chez les clients, les commandes de matériel ou encore l’envoi de devis, qui semble ravir ce nouveau chef d’entreprise.
09:00
En ce matin printanier, Thierry Bourguignon entame sa journée par un rendez-vous chez son banquier. Un événement qui pourrait susciter une certaine crainte chez tout jeune entrepreneur. Ce n’est pourtant pas le cas du
franchisé Repar’Stores. “
J’échange avec mon conseiller afin de préparer ma retraite, précise-t-il dans un sourire.
J’envisage de réaliser un placement dit Loi Madelin, qui fonctionne sur le principe d’une épargne mensuelle. Le dispositif rentre dans les charges de l’entreprise, cela permet de défiscaliser mais aussi d’obtenir une rente au moment de la retraite.” Car même si les affaires tournent plutôt bien, Thierry Bourguignon, qui a travaillé entant que responsable de production pendant plusieurs dizaines d’années et notamment dans des entreprises américaines, est conscient qu’il va devoir revenir sur ses prétentions d’anciens cadres au moment de la retraite. “
Quand on est franchisé, on souscrit au Régime social des indépendants (RSI), explique-t-il.
Un système qui n’est pas très favorable au moment de la retraite.” Le prix de l’indépendance à payer qu’il faut, selon lui, prendre en compte, surtout quand on a été cadre en entreprise et qu’on devient franchisé.
10 :00
Au volant de son utilitaire floqué Repar’Stores, le chef d’entreprise de 54 ans enchaîne avec sa première intervention de la journée, dans une maison de retraite. Vêtu de pied en cap aux couleurs de l’enseigne, il sort du camion tout le matériel dont il va avoir besoin pour changer le moteur d’un store électrique défaillant, dans la chambre d’une des pensionnaires. Dans le véhicule, tout est rangé de manière très méthodique dans des compartiments adaptés pour trouver les choses rapidement et ne pas perdre de temps. Seuls quelques interrupteurs abandonnés trônent sur le tableau de bord. Il travaille pour la maison de retraite depuis plusieurs mois maintenant. Un client important qu’il a trouvé par le biais d’un courrier prescripteur envoyé par l’enseigne au moment de son installation. “
Je n’ai pas eu besoin de les démarcher, l’enseigne m’a aidé sur ce plan-là”, détaille-t-il. Arrivé devant les locaux, Thierry Bourguignon est accueilli par Noisette et Vanille “
les deux chèvres de la maison de retraite”,s’amuse l’entrepreneur et habitué des lieux. Après quelques secondes passées à l’accueil, il monte directement au troisième étage, un volet roulant est donc bloqué dans la chambre d’une pensionnaire de 91ans un peu désorientée. Thierry Bourguignon frappe à la porte, se présente et échange quelques mots avec la vieille dame.“
Il faut être à l’écoute, cela fait aussi partie du métier”, assure-t-il. Pour autant, pas de temps à perdre, il installe sur le sol une bâche Repar’Stores et se met immédiatement au travail. Premier défi : identifier la panne. Le volet étant coincé, la chambre est obscure. Seule, une petite fenêtre laisse entrer la lumière, mais il faut s’adapter. Le tout en prenant le temps de répondre au téléphone, un vrai numéro d’équilibriste pourtant maîtrisé par Thierry Bourguignon.
10:30
Alors que le franchisé commence à démonter le rideau pour démarrer son chantier, il est interrompu par une infirmière qui annonce qu’elle s’apprête à faire la toilette de la pensionnaire. Il faut sortir de la chambre pendant une vingtaine de minutes. Un contretemps qui vient s’inviter de manière inopinée dans l’agenda du chef d’entreprise. “
Il faut faire avec”, explique-t-il. Pour autant, pas question de perdre une minute. Installé au soleil dans le jardin de la maison de retraite, il pianote sur la tablette numérique équipée d’un logiciel récemment mis en place par l’enseigne. Cet outil lui permet notamment de gérer ses commandes en cours, son agenda ou encore son reporting. “
Un vrai gain de temps”, se félicite-t-il. Il explique travailler de chez lui le soir pour toute la partie administrative, mais gère un maximum de tâches depuis sa tablette tout au long de la journée. “
Par ce biais, on réduit vraiment notre temps de travail, remarque-t-il.
Sauf pour les devis de grande ampleur comme la pose de neuf volets roulants qui mérite réflexion.” Quelques minutes plus tard, il peut reprendre son intervention, alors que la pensionnaire a quitté sa chambre. Il retire avec dextérité le moteur défectueux et le remplace rapidement, car le temps file et le reste de la journée promet d’être encore bien chargé.
14:30
Après un repas rapide, Thierry Bourguignon a rendez-vous à Initiative 95, une association qui l’a aidé dans ses premiers pas de chef d’entreprise, notamment dans l’accès à certains prêts pour démarrer son activité. Il doit rencontrer Mme Diop, une personne de l’association chargée de suivre une partie des chefs d’entreprise de la région et de veiller à la bonne situation financière des sociétés. Il dresse rapidement un premier bilan qui, à ses yeux, est très satisfaisant. Un constat partagé par la conseillère qui parcourt les différents documents comptables que le jeune franchisé a apporté. Thierry Bourguignon souligne également que la campagne de publicité télévisée menée par l’enseigne sur Canal + lui a apporté beaucoup de visibilité. La marque affichant son ambition de devenir une référence en matière de réparation et de modernisation de volets roulants. Après onze mois d’activité, le bilan est positif. Rendez-vous est donné avant la fin de l’année pour un nouveau point d’étape.
16:45
Au volant de sa camionnette à bord de laquelle il estime passer une heure par jour,Thierry Bourguignon n’a pas une minute à perdre et file ensuite chez un particulier pour poser un store extérieur. Il connaît les lieux pour y avoir déjà travaillé. La fille du couple, absent, l’accueille et lui donne accès au chantier. L’opération lui prendra près de deux heures avant d’achever sa journée par un dîner familial.