Thés et cafés sont plébiscités par les Français. Une bonne dynamique que Xerfi estimait à 2 milliards d’euros en 2019. Les distributeurs mono-produits ont augmenté leurs parcs de magasins avec une prédilection pour les zones de transit. En parallèle, salons de thé et coffee shops continuent de mailler le territoire : entre télétravail imposé et évolutions des modes de consommation.
Avant que ne démarre la crise en 2020, Xerfi estimait le marché de l’épicerie fine, secteur assez vaste s’il en est, entre 7 et 9 milliards d’euros.
“Le chiffre d’affaires des enseignes leaders devrait ainsi augmenter de 3 % par an d’ici 2022 et celui des épiceries indépendantes de 2,5 % sur la période”, d’après les prévisions des experts du cabinet d’études. Dans ce dossier, nous avons donc souhaité faire un focus sur le marché des distributeurs, salons de thés et autres coffee shops. Quelques chiffres, tout d’abord. En ce qui concerne le café, la France demeure le septième marché mondial derrière le Brésil, les États-Unis, l’Allemagne, l’Indonésie, le Japon et l’Italie. Pour ce qui est du thé, deux Français sur trois en consomment désormais aujourd’hui. Contre un sur deux il y a douze ans. La marge de progression est donc conséquente. Si les filières se divisent entre les distributeurs monoproduits et ceux qui ont une activité également largement tournée autour de la consommation sur place, force est de constater que les seconds ont dû se rabattre sur le click and collect ou la livraison pendant les confinements successifs afin de maintenir un peu d’activité économique.
Paniers moyens plus élevés
Une amputation de chiffre d’affaires étrangère à l’enseigne Palais des Thés.
“En tant que commerce alimentaire, nous avons eu la possibilité de poursuivre notre activité. Mais les différentes périodes de confinement ont affecté le mode de consommation de nos clients : changement de boutique de référence, paniers moyens plus élevés, recrutement de nouveaux clients qui allaient avant faire leurs courses dans des centres commerciaux. Le télétravail a joué en notre faveur, les clients prenant le temps de déguster un thé tout au long de la journée”, indique Marion Brami, responsable développement France Palais des Thés. Même constat pour le coffee shop Emilie and the Cool Kids qui proposait déjà une offre calibrée pour la vente en emporter (packaging et tarifs adaptés). L’enseigne a ensuite adapté son offre et les moyens de distribution (livraison et e-commerce).
“Les produits réconfortants (pâtisseries américaines faites maison), la disponibilité (horaires en continu 7/7), la notoriété de la marque (depuis 14 ans sur Nice) et la communication (réseau sociaux ou relayée par la presse locale) ont été nos principaux atouts”, explique Céline Molière, co-fondatrice de la marque.
Vous avez envie de vous lancer en franchise dans le secteur du thé ou du café ? Retrouvez la suite de cet article et toutes les informations nécessaires sur ce marché porteur ses opportunités en franchise dans notre fiche thématique !