Enseigne dans cet article
Avec l’espérance de vie en constante augmentation et le souhait des Français de rester chez eux le plus longtemps possible, les services à destination des séniors n’ont pas été impactés par la pandémie. Mais attention à ne pas confondre aides à domicile et dépendance. Dans un secteur qui se consolide, marques et recrutements restent les principaux enjeux d’un marché à forte dimension sociétale. D’autant que lui ne se délocalisera jamais.
Depuis 1950, les hommes et les femmes de ce pays ont gagné 16 ans d’espérance de vie à la naissance. Selon les derniers chiffres de l’Insee, si la pandémie aura fait perdre une demi-année de vie à nos concitoyens, l’espérance de vie atteint désormais 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes. Dans un scénario, dit “central”, l’Insee estime, d’après ses projections, qu’en 2070, l’espérance de vie pourrait atteindre 90 ans pour les hommes et 93 ans pour les femmes. Autant dire que les secteurs des services à la personne vont connaître un boom sans précédent. Dans l’une de ses récentes études, Xerfi avait prévu une chute d’environ 14 % du chiffre d’affaires du secteur en 2020 à 15,6 milliards d’euros (dont 3,3 milliards pour les prestataires privés) avant un rebond mécanique de 10 % en 2021, dans un secteur où la marge nette campe sous les 2 %. Si les grèves de 2019 et la pandémie ont fortement grevé les budgets impartis aux ménages, gardes d’enfants, jardinage, pour autant, comme le précise le cabinet d’études, tous les segments de marché ne sont pas logés à la même enseigne. Bien au contraire ! “L’aide aux personnes âgées, considérée comme un service essentiel et vital, a continué en grande partie son activité pendant le confinement. Or, son poids est prépondérant sur le marché total”, explique Xerfi.À LIRE AUSSI : Service à la personne : le dynamisme de la garde d’enfants se confirme
La dépendance, oui, mais pas que !
Le modèle économique de ce segment bien précis, aux enjeux sociétaux, ne souffre pas de délocalisation ni de la concurrence issue des machines. Mais attention, il ne faudrait pas se faire une fausse image du secteur. “On a trop tendance à réduire les séniors à la dépendance. Cette partie ne représente que 20 % de l’activité. Avant cela, il y a tout le reste. Ce que l’on nomme les services de confort. Le ménage, le repassage, le jardinage. Autant de prestations qui sont choisies par les seniors mais également par vous et moi”, explique Marina Charrier, responsable du développement de la franchise au sein du groupe Oui Care.Vous avez envie de vous lancer en franchise dans le secteur des services à la personne ? Retrouvez la suite de cet article et toutes les informations nécessaires sur ce marché porteur mais aussi ses opportunités en franchise dans notre fiche thématique !
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