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La maison-mère des enseignes Schmidt et Cuisinella a dévoilé ses performances et affirmé ses ambitions pour les prochaines années, lors d’une conférence de presse, tenue ce mercredi 1er décembre.
Porté par une croissance exceptionnelle, Schmidt Groupe a enregistré à fin octobre une hausse d’activité de 29 % (versus 2020) et de + 18 % par rapport à 2019. La maison-mère des enseignes Schmidt et Cuisinella prévoit d’afficher un chiffre d’affaires de 640 millions d’euros, soit une hausse de 130 millions sur un an. “C’est une croissance historique que nous n’avons jamais connue. Nous avons ouvert une quarantaine de magasins cette année. Une performance dans un contexte exigeant mais qui reste extrêmement porteur”, expliquent Anne Leitzgen, présidente de Schmidt Groupe et Laurent Blum, directeur général. D’ici 2030, le groupe ambitionne de doubler ses performances et atteindre ainsi 1 milliard d’euros.“Nous visons également 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires retail réalisé par l’ensemble des magasins”, affirme Laurent Blum.
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Développer l’international
Pour y parvenir, Schmidt Groupe mise sur plusieurs axes et ne se ferme aucune porte (croissance externe, création d’une nouvelle enseigne, etc.) Parmi les axes de développement, évidemment, le groupe compte sur l’intensification de son réseau de magasins, quasiment exclusivement tenus par des concessionnaires. À date, Schmidt et Cuisinella comptent plus de 800 magasins en France et à l’international. “Nous voulons que l’international pèse 20 % du CA d’ici 2030, contre 13 % aujourd’hui. En France, notre maillage historique en périphérie des villes moyennes est important. Nous visons donc un déploiement sur des villes satellites mais aussi en centre-ville, où nous sommes désormais capables d’exploiter des petites surfaces, de 100 à 50 mètres carrés. Grâce au digital, nous pouvons proposer une expérience phygitale aux clients et donc proposer l’étendue de notre gamme”, développe Laurent Blum. De son côté, Anne Leitzgen affirme que le groupe a une vraie carte à jouer en centre-ville, notamment dans des grandes agglomérations telles que Paris.“Nous avons un vrai boulevard devant nous. Notre offre est totalement sur-mesure et axée sur la personnalisation, ce qui correspond aux attentes d’une clientèle urbaine”, affirme la présidente.
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Offres complémentaires
Autre aspect important pour la diversification du chiffre d’affaires : les offres complémentaires sur l’aménagement intérieur (rangements, etc.) et les services. Ce pan d’activité devrait représenter 20 % du chiffre d’affaires (hors cuisine) d’ici 2030. Enfin, Schmidt Groupe veut diversifier les canaux de distribution. Le digital mais pas seulement. “Aujourd’hui, nous ne réalisons aucune vente de cuisine sur Internet. Ce n’est pas notre objectif. Pour nous, le digital permet aux clients d’acheter des accessoires et des rangements. Cela devrait représenter, à terme, 10 % de notre CA. D’autres canaux de distribution sont également à l’étude, nous n’en dirons pas plus pour le moment”, souligne Laurent Blum.À LIRE AUSSI : Maisons neuves : la pierre se fissure face au Covid-19
Une dimension RSE incontournable
Pour le groupe, la dimension RSE est également un axe essentiel de la stratégie. “Les entreprises qui ne s’engageront pas dans la RSE ne survivront pas”, affirment les dirigeants de Schmidt Groupe. Afin de répondre à ces nouvelles attentes consommateurs, le groupe vient de sortir une première gamme de cuisines confectionnée à partir de panneaux recyclés (palettes, meubles, etc.) “C’est une toute nouvelle gamme, pour le moment nous ne pouvons donner chiffres du côté des consommateurs. Mais c’est une vraie demande. Même dans les solutions de rangement et dans la conception globale, il y a une vraie volonté du client d’intégrer cette dimension environnementale et d’éco-conception”, souligne Laurent Blum. La diversification passera également par des collections capsules, comme celle récemment réalisée avec la maison Christian Lacroix. Article réalisé avec Nicolas Monier.À LIRE AUSSI : Cuisines : la filière se met à table
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