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Se lancer en franchise

Sans réouverture de ses magasins, le secteur du jouet pourrait perdre 770 millions d’euros

Une nouvelle étude publiée par The NPD Group pointe l’impact qu’aura ce nouveau confinement sur le secteur du jouet quelques semaines avant Noël. Au total, cela représenterait une perte de 770 millions d’euros.

Après le premier confinement, le secteur du jouet avait bien résisté et avait même renoué légèrement avec la croissance en octobre (+0,4 %). L’annonce de ce reconfinement a donc changé la donne pour les acteurs du secteur, alors que l’on approche de Noël. “Les professionnels du jouet redoutent les effets désastreux du reconfinement et montent au créneau pour réclamer un assouplissement des mesures de la part du gouvernement”, insiste The NPD Group, spécialisé dans les études sectorielles. Depuis le 29 octobre, l’ensemble des magasins de jouets sont fermés au public et depuis une semaine les grandes surfaces ont dû également condamner ces rayons. “2/3 des ventes de Noël proviennent des hypers/supers et des magasins spécialistes (soit 67 % des ventes au total)”, insiste Frédérique Tutt, expert mondial du marché du jouet pour The NPD Group.
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Manque à gagner

Une situation compliquée qui impactera fortement le chiffre d’affaires du secteur. The NPD Group indique que, sans réouverture des magasins, le marché du jouet pourrait perdre 770 millions d’euros de chiffre d’affaires. “Les ventes liées aux fêtes de fin d’année représentent 1,7 milliard d’euros, rappelle The NPD Group. Entre novembre et décembre, le secteur du jouet réalise 48 % de ses ventes annuelles ce qui représente 81 millions de jouets. À lui seul, le mois de novembre concentre 14 % des ventes annuelles, soit 500 millions d’euros.” Un manque à gagner important qui toucherait plus particulièrement les acteurs locaux et les petits fabricants hexagonaux distribués chez les spécialistes de centre-ville. “En 2019, 1/3 des ventes de Noël se sont faites en ligne. Et 77 % de ces ventes sont revenues aux pure player. Même si les ventes en ligne venaient à doubler pendant cette période, cela ne comblerait qu’une partie des pertes, insiste Frédérique Tutt.

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