Dans un contexte post crise sanitaire, force est de constater que le secteur de la boulangerie et du snacking aura plutôt réussi à faire preuve de résilience. Si le terme est un peu galvaudé, il faut admettre que les enseignes ont su s’adapter et venir sur des créneaux qui leurs étaient jusque-là moins familiers, notamment une plus grande digitalisation et surtout la livraison.
Un constat s’impose ! Avec la crise sanitaire, les boulangeries-pâtisseries ont plutôt bien résisté pendant la période. Comme le souligne Xerfi, après avoir connu un repli de 30 % de leur chiffre d’affaires durant le premier confinement, le rebond soutenu de leur activité leur a permis de limiter la casse en 2020 (-2,3 %).
“La situation est moins favorable pour les terminaux de cuisson, davantage pénalisés par la chute de la restauration hors foyer et par leur implantation dans les centres commerciaux et les zones de transit (gares et aéroport)”, tempère Xerfi.
Cependant, tous les voyants sont au vert pour 2022.
“[les boulangeries] ont continué à bénéficier du report massif de la consommation alimentaire hors foyer vers le domicile au cours du 1er semestre, en raison de nombreuses restrictions sanitaires (couvre-feu puis confinement en avril, fermeture des bars et des restaurants ou encore généralisation du télétravail)”, poursuit Xerfi. Pour ce qui est des terminaux de cuisson, ces derniers devraient renouer avec leur niveau d’activité d’avant crise en 2022. En 2021, ceux situés en centres commerciaux auront plus souffert que ceux implantés dans les zones de transit. Pour le cabinet d’études,
“les moteurs du second semestre devraient se maintenir en 2022 et permettre aux revenus des terminaux de cuisson de surpasser leur niveau d’avant crise avec une croissance de 4 %.”
Face à la crise
Un constat partagé par les principales enseignes concernées. Au sein de La Mie Câline, les différentes périodes successives de confinement ont dans un premier temps fortement impacté l’offre snacking/restauration, enfin les phases d’interdiction d’ouverture de la restauration à table, ont, selon les propres mots des dirigeants, dynamité l’activité des magasins.
“Nous avons très vite décidé au début de la crise sanitaire de poursuivre et d’accélérer le travail des équipes R&D/marketing afin de multiplier les innovations pour la sortie de crise et notamment sur une offre de salades et sandwichs de saison à la fois pour la carte printemps/été et la carte automne/hiver”, explique Vincent Guittonneau, directeur marketing La Mie Câline.
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