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RSE : un livre blanc pour vous épauler dans votre stratégie !

Au cœur des préoccupations des consommateurs, la RSE est aujourd’hui un sujet prégnant pour les réseaux commerciaux. Pour aiguiller les enseignes dans leur stratégie, la fédération Procos vient de publier un livre blanc, mettant en exergue 27 propositions concrètes.

Épauler les enseignes et interpeller les pouvoirs publics. Tel est l’objectif de la fédération Procos qui a décidé de s’emparer du sujet, l’année dernière, en créant une cellule RSE. “C’est un sujet qui touche logiquement le commerce. Les enjeux RSE concernent à la fois les bâtiments, la création de produit ou encore le recyclage”, détaillent Sophie Madignier, directrice marketing de Procos et Sandrine Mignaux, administratrice Procos, membre de la cellule RSE, et directrice de la marque Rituals. Pour accompagner les enseignes dans leurs démarches, Procos vient de publier un livre blanc axé sur la RSE. “Ce livre blanc est d’abord destiné aux enseignes afin de leur apporter un partage d’expérience. C’est également un outil pour alerter les pouvoirs publics sur les enjeux de la RSE et tout ce que cela implique”, détaillent Sophie Madignier, directrice marketing de Procos et Sandrine Mignaux, administratrice Procos et directrice de la marque Rituals.
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Des réseaux engagés

Parmi les principaux enseignements de ce livre blanc : beaucoup de réseaux semblent déjà très engagées sur les sujets de la RSE au sens large. “90 % des enseignes interrogées sont dans une démarche active en matière de RSE. À des niveaux différents, certes, mais c’est une donnée très positive”, souligne Sophie Madignier. Dans le détail, 94 % des entreprises sont engagées sur le volet environnemental et 92 % sur le volet social. “Nous constatons également que les enseignes ne veulent pas se contenter de respecter les normes réglementaires mais souhaitent aller plus loin, affirme ainsi Sandrine Mignaux. Mais on voit que les réseaux ont besoin de soutien pour mettre leurs politiques en œuvre.”
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Des propositions concrètes

Pour alerter les pouvoirs publics sur ces besoins d’accompagnement, Procos a listé, avec l’aide de ses adhérents, 27 propositions concrètes. “Il ne s’agit pas de propositions exhaustives. Nous avons essayé de les hiérarchiser en les découpant en différentes priorités”, explique Sandrine Mignaux. On peut citer notamment la volonté de clarifier davantage les lois et réglementations relatives à la RSE. “Le cadre réglementaire est aujourd’hui trop mouvant. Les enseignes amorcent des stratégies mais voient des nouvelles normes sans cesse arriver. Il est donc important d’avoir une vision long terme”, souligne Sandrine Mignaux. Procos pointe également la nécessité de faciliter l’information, avec la mise à disposition d’un guichet unique ou d’un site Internet récapitulant l’ensemble des normes RSE au niveau national. “On pense que c’est l’un des axes les plus simples à mettre en place par les pouvoirs publics”, précise Sophie Madignier. Et pour faciliter le cercle vertueux du recyclage notamment, la fédération souligne la nécessité de créer des hubs urbains dédiés. “Et cela n’est pas que dans les mains des pouvoirs publics. Certains municipalités ce sont saisies de ces sujets. Mais des acteurs privés, comme les centres commerciaux, ont également leur rôle à jouer”, insiste de son côté Sandrine Mignaux.
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Aide fiscale et financière

Aussi, Procos met en avant la nécessité d’accompagner fiscalement et financièrement la transformation écologique des acteurs du commerce. Notamment au regard de certaines obligations comme la loi Elan, prévoyant que les commerçants parviennent à 40 % d’économie d’énergie d’ici 2030. Une obligation qui représenterait un coût de 2 milliards d’euros pour le secteur. Sandrine Mignaux insiste ainsi : “En fonction de la taille des entreprises, certaines ont les moyens, d’autres pas. Pour s’engager sur cette voie vertueuse, avoir une aide financière et fiscale aiderait les acteurs du commerce à aller plus vite.”
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L’importance de la formation

Enfin, autre point évoqué par Procos, la nécessité de miser sur la formation des collaborateurs afin de rendre plus attractifs les métiers du commerce. Selon les chiffres de la fédération, 86 % des enseignes interrogées ont mis en place des formations pour leurs collaborateurs. “Le gouvernement a mis en place des aides, notamment pour l’embauche d’apprentis, il est important de poursuivre dans cette voie et de favoriser l’emploi des jeunes”, affirme Sandrine Mignaux. Et la directrice de Rituals d’ajouter : “Conserver ces aides peut nous permettre d’aider les plus jeunes à s’insérer dans la vie active. Il ne faut pas oublier que le commerce est un gros pourvoyeur d’emploi. Procos regroupent 310 enseignes, soit 60 000 points de ventes représentant 700 000 emplois. Hors intérimaires, le secteur du commerce compte 1,8 million d’emplois.” Si ces thématiques liées à l’emploi et à l’attrait du commerce sont portées par la fédération auprès des candidats à la présidentielle, Procos souligne que les autres thématiques liées à RSE seront à étudier après les présidentielles, une fois le nouveau président élu. “Le principal enjeu, à court terme, reste que les candidats prennent conscience du poids du commerce”, conclut Sophie Madignier.

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