Le label “fait maison” proposé par le gouvernement* doit différencier les restaurateurs qui préparent leurs plats à partir de produits frais des autres. Pour le grand public comme pour les restaurateurs, cette idée est perçue comme rassurante et devrait inciter les Français à aller plus au restaurant.
Entre le Made in France et la recherche de circuits-courts, les Français ont décidément envie d’authenticité. Il en est de même en restauration : 95 % d’entre eux indiquent que le label “fait maison” les inciterait à aller dans un restaurant plutôt qu’un autre, selon un sondage** Ifop pour le site L’Hôtellerie-restauration. 72 % des interrogés indiquent même que ce label leur donnerait plus envie d’aller au restaurant. Les professionnels du secteur, de leur côté, semblent en avoir conscience : 62 % d’entre eux estiment que le label aura un impact positif sur la fréquentation des restaurants et 53 % sur leur propre activité.
Un label rassurant et suffisant
En revanche, les restaurateurs sont partagés sur la question de savoir si la mise en place du label les poussera à proposer des plats faits maison dans leur établissement (50 % de oui, 49 % de non). Le grand public comme les professionnels semblent néanmoins d’accord sur l’utilité de cette mesure : 57 % des clients potentiels et 67 % des acteurs du secteur la trouvent suffisante, l’essentiel étant de faire la différence entre les établissements qui proposent des produits frais et les autres. La mise en place de ce label serait en tout cas rassurante pour les consommateurs pour 94 % du grand public et 88 % des professionnels.
78 % de produits frais ?
En moyenne, les restaurateurs indiquent utiliser 78 % de produits frais pour préparer leurs plats, 14 % de produits surgelés et 8 % de produits industriels (sous vide ou en conserve). 68 % des professionnels reconnaissent que des clients leur ont déjà demandé si les plats ou produits étaient faits maison. En tout cas, 72 % des interrogés grand public disent avoir eu souvent ou parfois le sentiment de manger des plats surgelés dans un restaurant traditionnel, et 66 % ont souvent ou parfois eu cette impression pour des plats industriels.
* Voté par l’Assemblée nationale et rendu non obligatoire par les sénateurs.
** Étude réalisée sur un panel de 301 responsables d’établissement de restauration et sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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