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Premier pas en franchise

Reprise d’un point de vente : une forme de franchise prête à l’emploi ?

Selon Yves Portrat, délégué CRA (Cédants et repreneurs d’affaires) en charge des réseaux, la reprise d’une franchise n’est pas nécessairement plus rapide ni plus rentable qu’une création. Il considère qu’il ne s’agit pas d’une solution prête à l’emploi. Propos recueillis par Marie Roques. Selon vous, le fait de reprendre un point de vente franchisé est-il un moyen de démarrer une activité plus rapidement ? Avant toute chose, je pense qu’il faut revenir aux origines de la franchise et à ses avantages. Elle donne la possibilité aux futurs franchisés de changer de métier. Par exemple, une personne en rupture professionnelle quand elle reprend une entreprise dite classique, les banques vont lui demander si elle connaît le métier. Si ce n’est pas le cas, il s’agit souvent d’un point de blocage alors que les franchiseurs ne cherchent pas forcément des personnes qui connaissent déjà leurs secteurs d’activités car la formation fait partie intégrante du principe de la franchise. Pourtant, le repreneur bénéficie d’un chiffre d’affaires et d’une clientèle déjà constituée ? Le fait de reprendre un point de vente franchisé n’est pas forcément plus rapide qu’une création car dans les deux cas, il y aura une formation, la rénovation du local, la mise en place d’un nouvel agencement en fonction des nouveautés décidées par le franchiseur. Reprendre une affaire franchisée, c’est aussi la remettre au goût du jour et cela nécessite des délais. Quels sont les risques ? Le franchisé repreneur pourra certes s’appuyer sur un chiffre d’affaires et sur une clientèle déjà constituée, c’est une forme de sécurité. Mais je dirais que les risques sont de natures différentes pour la création ou la reprise. Pourtant le niveau est identique. En revanche, ça peut même coûter moins cher de créer que de reprendre car le repreneur devra aussi payer l’historique de l’unité. Le vendeur est là pour valoriser son affaire et en récolter les fruits. Objectivement, on sait qu’une reprise n’est bonne que si l’on est capable d’apporter une bonne inflexion au business soit un apport de chiffre d’affaires ou une baisse des coûts.

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