Le spécialiste du travail temporaire vient de dévoiler ses performances pour l’année 2021. Proman revient ainsi à son niveau d’avant-crise en réalisant 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Comme de nombreux secteurs, le marché de l’intérim avait subi de plein fouet durant l’année 2020. Malgré une année 2021 encore bien chahutée par la crise sanitaire, le réseau Proman semble avoir renoué avec la croissance. Ainsi, l’enseigne aux 700 agences à travers le monde, dont 400 présentes en France, vient de dévoiler son chiffre d’affaires de 2021. Elle a ainsi clôturé l’année avec un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros, soit une hausse de 20 % par rapport à 2020. Sur les trois derniers exercices, les performances ont doublé, précise le réseau dans un communiqué.
Vers 4 milliards d’euros de CA en 2023
Si 40 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’international, Proman étant présent dans 16 pays, la majorité de l’activité est faite sur le marché français qui a réalisé 1,7 milliard d’euros en 2021, soit une croissance 23 % par rapport à l’année précédente. Des performances légèrement au-dessus du marché global de l’intérim qui progresse, quant à lui, de 19 % en 2021.
“Cette performance s’explique par l’agilité de cette entreprise 100 % familiale et à l’engagement sans faille des équipes Proman pour répondre aux besoins des collaborateurs intérimaires, des candidats et des clients”, souligne l’enseigne.
Proman met ainsi en avant les différentes innovations déployés depuis quelques mois comme le programme Flexeo, dédiée à la formation ou à l’accompagnement spécifique pour les personnes éloignées de l’emploi. Le groupe a également fait le choix de déployer des campagnes de recrutement décalées en investissant les réseaux sociaux Tik Tok, Twitch ou encore Tinder.
“Cette stratégie volontariste a permis d’enregistrer une croissance comprise entre 15 et 20 % par an depuis 2013”, insiste Proman. Dans cette dynamique positive, Proman ne cache pas ses ambitions et vise de passer le cap des 4 milliards de chiffre d’affaires en 2023, dont 50 % à l’étranger.