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Premier pas en franchise

Point S : “Nous demandons une loi qui permette une concurrence saine et non déloyale”

Christophe Rollet, directeur général de Point S, a été entendu en octobre dernier par la mission gouvernementale sur le travail dominical, dans le cadre de l’élaboration du rapport Bailly. Il demande la mise en place rapide d’une loi pour éviter que l’exception du travail dominical ne devienne la règle.

Alors que le décret autorisant temporairement les magasins de bricolage à ouvrir le dimanche vient d’être suspendu par le Conseil d’État, il est urgent de mettre en place une loi régissant clairement ce sujet. Bien que l’État se soit engagé à clarifier la situation, le travail dominical continue d’engendrer des situations confuses. Nous ne revenons pas sur la nécessité d’autoriser le travail le dimanche pour certaines activités, mais nous demandons une loi qui permette une concurrence saine et non déloyale, et qui réponde aux attentes des enseignes mais aussi à celles de leurs salariés et des consommateurs.
 
Additionner les décrets ne règlera pas le problème
Les différents revirements de ces derniers mois confirment l’importance d’une prise de position rapide de l’État, avec une loi qui, en s’appuyant sur le rapport Bailly, prenne en compte à la fois les aspects sociétaux, sociaux et économiques du sujet, et régisse clairement les exceptions pour l’instant traitées au cas par cas.
Aujourd’hui, ce sont les magasins de bricolage qui, face à des décisions contradictoires, bravent l’interdiction d’ouvrir. Demain, ce seront d’autres secteurs qui revendiqueront le droit de travailler le dimanche. Reporter cette prise de position pourrait conduire le gouvernement à multiplier les dérogations qui ne feront qu’augmenter la confusion.
 
Attendre laissera les exceptions devenir la norme
Cette stratégie ne manquera pas de déboucher sur une généralisation du travail dominical, sans que l’intérêt public et la protection des salariés ne soient assurés. Généraliser le travail le dimanche, par défaut ou par choix, n’est pas la solution. L’État doit se positionner rapidement et clairement, afin d’éviter que le travail le dimanche ne finisse par devenir la norme, sans que le salarié, ni l’entreprise, ni le consommateur au final, n’y trouvent leur compte.
 

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