Point S City : l’heure d’un premier bilan

En janvier 2016, Point S inaugurait un concept destiné aux centres urbains très denses et aux petites villes. Le point après une année d’exploitation.

Pas toujours facile pour une franchise automobile de se maintenir en zone périurbaine ou de rentabiliser des structures importantes dans les centres-villes très denses… C’est pour répondre à cette problématique que Point S avait lancé en janvier 2016 ses “Point S city”, dont l’objectif était de se concentrer sur l’entretien de base comme les changements de pneus, la vidange, le freinage… Pour attirer des indépendants au budget modeste, le droit d’enseigne avait notamment été plafonné. Suffisant pour conquérir le marché de proximité ? Après treize mois d’activité, c’est l’heure d’un premier bilan.

Un modèle exportable au sein des commerces de proximité

En 2016, onze Point S City ont ouvert et une vingtaine devraient être lancés en 2017, y compris en Belgique. L’enseigne estime que son modèle économique est adaptable aux commerces de proximité voulant diversifier leur activité comme les stations-services, les vendeurs de véhicules d’occasion, les loueurs de voitures, les dépanneurs… Une tendance de fond, d’ailleurs, car Point S travaille déjà avec les stations-service Avia, tandis que son concurrent direct Speedy a noué un partenariat d’exclusivité avec Total. Frédéric Campillo a par exemple élargi son offre de carrossier à Clermont l’Hérault (34) en lançant son Point S City : “J’ai surtout été très intéressé par les contrats noués par Point S avec les clients B to B pour prendre en charge l’entretien de leurs flottes automobiles. Car j’ai déjà ce genre de contrats avec Axial pour la carrosserie. Les deux se complètent à merveille.”