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Plan de relance : les premières voix s’élèvent

Le gouvernement a présenté cet après-midi les principales mesures du plan de relance. Intitulé “France Relance”, ce dernier prévoit d’investir 100 milliards d’euros pour relancer l’économie dont 35 milliards pour soutenir les entreprises. Réactions.

Les premières réactions ne se sont pas faites attendre. Alors que le gouvernement présentait cet après-midi son plan de relance, des voix se sont rapidement élevées. Parmi elles, celle du Syndicat des indépendants. Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, a fortement réagi dans un communiqué estimant que les “TPE sont les grandes oubliées de ce plan de relance. Dans un contexte économique déjà peu favorable, la vague de faillites et de licenciements annoncées parmi les TPE prend corps sans que le gouvernement ne fasse quoi que ce soit pour l’endiguer”. Le SDI reproche ainsi au Premier ministre qu’aucune mesure n’a été prise de nature à soutenir les centaines de milliers professionnels artisans et commerçants. “Les prêts participatifs, soumis à des conditions de labellisation et de structuration financière spécifique des entreprises sont loin de concerner l’écrasante majorité des TPE ou de répondre à leurs besoins immédiats de trésorerie, insiste Marc Sanchez. Il est impératif d’assurer le maintien en activité de nos TPE pour éviter la casse sociale, la destruction d’emplois (des millions versus une promesse de création de 160 000).”
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Simplification administrative

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Paris Île-de-France salue de son côté “l’engagement fort et durable du gouvernement aux côtés des TPE-PME”. Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Île-de-France, a ainsi réagi : “Le choix d’une relance par l’offre équilibrée entre court et moyen terme est pertinent. […] Le choix d’un soutien puissant aux TPE-PME, en fléchant vers elles un quart des investissements productifs, est indispensable alors que le retour aux niveaux d’activités économiques 2019 n’est pas attendu avant 2022 et que la situation des indépendants, traditionnellement mal protégés par le modèle social français, est particulièrement préoccupante.” Toutefois, la CPME nuance ses propos et appelle notamment à une mise en œuvre territorialisée et simplifiée du plan “France Relance”. Aussi, la confédération souhaite une simplification administrative et juridique des modalités de mise en œuvre du plan et notamment concernant les nouvelles mesures liées au verdissement de l’économie. Si Bernard Cohen-Hadad salue ces décisions, il appelle qu’“elles ne soient pas synonymes de nouvelles normes contraignantes pour les TPE-PME, et que les parlementaires ne complexifient pas le projet de plan dans le cadre de la discussion du budget 2021”.
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Ne pas oublier le commerce physique

Une crainte soulevée également par la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA) qui souligne l’apparition et l’accumulation de nouvelles normes réglementaires environnementales ces dernières années. “Elles ont leur légitimité mais malheureusement également leurs effets : elles freinent lourdement la croissance et le développement des commerces physiques au point, parfois, de remettre en question leur existence sur les marchés où la concurrence du commerce en ligne est exacerbée”, détaille la FCA avant d’ajouter : “On ne peut sans cesse multiplier les obligations réglementaires du commerce physique et souhaiter en même temps qu’il réussisse sa transformation environnementale et numérique.” Si la fédération se félicite des annoncées détaillées de ce plan de relance, elle appelle toutefois à ce que les besoins et les enjeux du commerce physique ne soient pas sous-estimés, voire oubliés. “Le volet commerce du plan de relance doit être pensé en imaginant le paysage commercial que l’on souhaite pour demain. Faire le choix d’un accompagnement insuffisant des commerces physiques, c’est faire le choix d’un commerce uniquement digital ! La relance verte ne doit pas oublier le commerce des territoires”, insiste le Fédération du commerce coopératif et associé. Aussi, la FCA assure se féliciter “de la baisse des impôts de production et alerte toutefois sur les seuils à retenir qui ne doivent pas conduire à cibler le seul secteur industriel”.

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