Loin de leur image d’îles paradisiaques rongées par la pauvreté, les outre-mers présentent déjà tous les atouts pour réussir une ouverture en franchise. Du moins pour les entrepreneurs du cru.
Des paysages de cartes postales, mais un marché du travail sinistré et une population frappée par la pauvreté : les DOM TOM, ou Drom-Com (départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer), pâtissent encore aujourd’hui d’une image négative, due à la froideur de certains chiffres. En Guadeloupe et à La Réunion, le chômage concerne respectivement 21 % et 24 % des actifs, soit trois fois plus qu’en métropole (8,9 %). 19 % et 40 % de leurs populations vivent en outre en dessous du seuil de pauvreté (contre 14 % en France métropolitaine). Avant la crise du Covid-19, le PIB moyen par habitant de ces deux territoires était de 23 152 euros et de 22 200 euros, contre 32 317 euros en métropole.
La métropole en mieux ?
Contrairement aux idées reçues, la franchise s’exporte bien dans les outre-mers.
“La Réunion, la Martinique et la Guadeloupe sont plébiscitées par les enseignes”, observe Laurent Kruch, président de Territoires et Marketing. Ainsi, explique-t-il,
“s’il y a de la pauvreté dans les îles, on y trouve aussi une frange de la population prête à payer plus cher qu’en métropole. Notamment des cadres et des hommes d’affaires”.
Selon lui, en matière de capacité de consommation, ces zones ne sont que des départements parmi d’autres, avec des habitants qui dépensent toute l’année.
“Ce ne sont pas les touristes qui les font vivre, mais leurs populations. Or, celles-ci restent sous l’influence de la métropole”. Attention, donc, à ne pas se fier aux niveaux de pauvreté des Drom-Com.
“Tout ce que vous trouvez de tendance dans l’Hexagone peut s’y exporter. Il y a de quoi trouver du chiffre d’affaires et de la clientèle”, note Laurent Kruch.
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