Créée en 2014, la marque bretonne compte une trentaine de points de vente et souhaite accélérer son rythme d’ouvertures. Pour se différencier, la tête de réseau n’hésite pas à se diversifier et mise sur la qualité de ses produits.
Dans un secteur qui se veut concurrentiel, les glaces Moustache veulent continuer à mailler le territoire. Après son lancement en franchise en 2018, à Blois puis à Toulouse, le réseau breton, créé à Saint-Malo en 2014, entend bien étoffer son parc. Si à date, les glaces Moustache comptent une petite trentaine de points de vente, dont trois tenus en succursale, l’enseigne souhaite faire de la franchise sa stratégie de développement.
“D’ici cet été, 35 franchisés seront opérationnels, portant le réseau à une petite quarantaine de magasins. Malgré la crise, sur les trois dernières années, l’enseigne a ouvert une trentaine de points de vente, répartis un peu partout en France”, explique Sylvie Bondil, fondatrice des Glaces Moustache.
Et le réseau ne compte pas s’arrêter là. L’objectif des glaces Moustache est clair : afficher un rythme d’ouvertures de 10 à 15 magasins par an durant les cinq prochaines années.
La qualité produit en étendard
Pour séduire
les futurs franchisés, l’enseigne mise sur la qualité. Sylvie Bondil, la fondatrice du réseau, s’est appuyée sur le savoir-faire du glacier Gérard Sanchez. Grâce à ses 30 ans d’expérience, le parfum
“Amour de glace” a d’ailleurs obtenu la médaille d’Or au Concours International de Lyon en 2021. Tous les produits sont confectionnés, artisanalement, au sein du laboratoire situé à Saint-Malo, permettant ainsi au franchisé de se consacrer à la vente et à l’accueil client.
“On améliore notre offre chaque saison avec une quinzaine de nouveaux produits. On développe également des gammes prestiges, bios et végans. Concernant la franchise, il faut la nourrir ! En plus de fournir tous les parfums, chaque point de vente a un parfum de glace exclusif. Par exemple, ce week-end, on a ouvert à Gruissan et il y a aura un goût spécial à la tarte aux pignons de Gruissan”, poursuit Sylvie Bondil.
Diversification
Logiquement,
la période estivale est propice pour l’enseigne à de bonnes ventes, que cela soit sur les lieux touristiques ou les stations balnéaires. Pour autant, la tête de réseau n’a pas de localisation préférentielle et est ouverte à toutes les agglomérations. Les franchises en bord de mer sont généralement opérationnelles entre début avril et fin octobre. Hors saison, certaines boutiques se diversifient en proposant une offre de coffee shop, des produits de snacking salé, des crêpes, des gaufres ou encore des boissons chaudes. Dans le prochain point de vente parisien, situé dans le Marais, des wraps bretons seront à la carte.
“Globalement, nous avons 3 schémas de boutique : la vente à emporter en bord de trottoir, la vente sur place ou à emporter dans des magasins 60 et 90 mètres carrés, avec un peu de places assises, et enfin nous avons des boutiques d’environ 150 mètres carrés, où l’on fait aussi salon de thé”, détaille la fondatrice du groupe avant de compléter : “Le chiffre d’affaires est d’environ de 300 000 euros dès la première année. Si un glacier est situé sur le bon emplacement, alors c’est gagné. L’année d’après, on peut réaliser entre 10 et 15 points de plus sur le chiffre d’affaires.”
Un concept abordable
Côté profil, l’enseigne recherche avant tout des candidats opérationnels. Par besoin d’être issu du secteur ou d’avoir une expérience dans la vente. Seul prérequis : les valeurs et avoir le sens du commerce. Pour la formation, les futurs collaborateurs sont formés en laboratoire pendant 2 à 5 jours pour s’approprier les connaissances sur l’ensemble des produits. Ensuite, 2 jours de formation sont effectués en immersion, dans un magasin.
“Nous sommes plutôt un concept abordable”, estime
Sylvie Bondil. Pour rejoindre l’enseigne, un droit d’entrée
de 19 000 euros est nécessaire. L’investissement global varie, mais pour une boutique de 60 ou de 70 mètres carrés, il faut compter environ 80 000 euros. Les redevances, quant à elles, sont fixés à 5 % sur les achats effectués auprès de la tête de réseau.
