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Marque du groupe Oui Care depuis 2016, l’enseigne spécialisée dans les services à la personne accélère sur les opérations de croissance externe.
En février dernier, le groupe Oui Care avait réalisé, on s’en souvient, une impressionnante levée de fonds de 65 millions d’euros auprès de Capza (Axa France) et Raise Impact. Propriétaire de l’enseigne Apef depuis 2006, Oui Care semble vouloir accélérer le déploiement de cette dernière. En effet, le spécialiste du service à la personne vient de signer, depuis le début de l’année, trois acquisitions. La dernière en date, l’entreprise Domi Confort Services dans le Bas-Rhin. Celle-ci, générant 1,4 million d’euros de chiffre d’affaires, passera prochainement sous pavillon Apef.“Nous avons également quatre autres projets de rachat qui devraient faire gonfler le parc de nos agences succursalistes”, confie Sébastien Cogez, directeur délégué d’Apef.En 2020, l’enseigne a ouvert 15 agences. Sur l’année en cours, le nombre d’ouverture devrait approcher les 25. Si, à ce jour, Apef compte 103 agences dans son réseau, la marque dispose de 20 agences en propre.
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“Dans les cinq ans à venir, j’aimerais que notre réseau compte quelques 250 agences. Bien évidemment, le développement se fera majoritairement en franchise Apef. C’est notre ADN. Mais le fait d’ouvrir des agences en propre nous permet de tester des choses innovantes et de mettre en place des nouveaux produits”, poursuit Sébastien Cogez. La pandémie aura finalement peu impacté l’enseigne pour qui 2020 aura été une “flat year”, selon les propres mots de Sébastien Cogez. Depuis le début de l’année, Apef enregistre une croissance de 10 % par rapport à 2019.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Apef
Des franchisés plus jeunes
Parmi les autres constats tirés par l’enseigne : le nombre candidats ne semble pas se tarir en dépit de la crise sanitaire. “Nous voyons apparaître de plus en plus de jeunes profils âgés de 24/25 ans, ayant une appétence pour les services à la personne et une forte envie d’entreprendre”, note Sébastien Cogez. Et le directeur délégué d’ajouter : “avec la pandémie, les plus de 55 ans, soucieux de repenser leur fin de carrière, sont venus frapper à notre porte.” En effet, les départs volontaires ou licenciements économiques donnent des envies de reconversion à des personnes qui, profitant d’un capital de départ, se disent que c’est peut être le moment ou jamais.A LIRE AUSSI : Franchise jeune ou senior : quelle enseigne choisir ?
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