Opérateur de vente en vrac, à l’origine également du réseau de distribution Day by day, My Retail Box renforce son canal de vente physique en rachetant Mademoiselle Vrac, marque d’épiceries gourmandes et durables.
Les négociations avaient été amorcées à l’été 2022. Le rachat est désormais officiel. Le groupe My Retail Box, opérateur de vente en vrac, à l’origine également du réseau de magasins Day by day, vient de faire l’acquisition de l’enseigne Mademoiselle Vrac et de
ses 14 magasins en franchise.
“Cette opération intervient à un moment où le vrac a connu une phase de turbulence. Entre les problématiques de pouvoir d’achat et l’inflation, les Français ont nécessairement arbitré leur dépense. Ce rachat vient donc à point pour consolider deux réseaux amis”, explique David Sutrat, vice-président de My Retail Box. Positionné sur les courses du quotidien,
le réseau Day by Day recense aujourd’hui 64 points de ventes dont la très grande majorité en franchise. De son côté, Mademoiselle Vrac incarne un concept d’épiceries gourmandes et durables.
“Cette acquisition signe notre volonté de co-construire avec Claire Toutain, la fondatrice de l’enseigne, un marché durable pour le vrac”, poursuit David Sutrat. Cette dernière restera d’ailleurs aux manettes de la marque pour poursuivre son développement.
Ce rachat permettra à Mademoiselle Vrac de bénéficier d’une centrale d’achat et de s’appuyer sur des ressources humaines plus importantes.
“Par ailleurs, l’enseigne créée par Claire Toutain bénéficiera également de notre application de traçabilité”, ajoute David Sutrat. Dans un contexte économique tendu, en rejoignant My Retail Box, Mademoiselle Vrac profitera de l’envergure financière d’un groupe, qui, on s’en souvient, avait réalisé, en 2019, une levée de fonds de 7 millions d’euros auprès de Amundi Private Equity. Sur l’année en cours,
Mademoiselle Vrac devrait d’ailleurs signer l’ouverture de 3 nouveaux points de vente contre 5 à 8 pour le réseau Day by day.
La renaissance du vrac
Confiant sur l’avenir du vrac, David Sutrat note plusieurs indicateurs aujourd’hui favorables.
“En ce début d’année 2023, la moitié de notre réseau enregistre des chiffres supérieurs à ceux de 2022. Nous ne sommes pas totalement sortis de la zone de turbulence mais certains voyants sont au vert!”, explique le vice-président de My Retail Box. À moyen et long terme, ce dernier estime que les enjeux sociétaux, autour de l’environnement et du développement durable, avec leur lot de réglementations, vont ouvrir un boulevard à ce type d’enseignes. Depuis le 1
er janvier 2023, la loi antigaspillage et pour une économie circulaire (Agec) oblige, par exemple, 5 % d’emballages réemployés pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros et qui sont responsables de la mise sur le marché d’au minimum 10 000 unités de vente.
“En 2030, les supermarchés, dont la surface dépassera 400 m², devront consacrer au minimum 20 % de leur surface de vente à la vente en vrac”, note David Sutrat.
