Enseigne dans cet article
Filiale du groupe Casino, l’enseigne cherche, via ses différents formats, à consolider son réseau dans les centres-villes. Ciblant une population CSP +, elle a récemment inauguré de nouveaux concepts, rue de Marseille (Paris, 10e) et à Marcq-en-Barœul (Nord). Entretien avec David Moulin, directeur développement, franchise et immobilier.
Pouvez-vous nous donner en préambule un état des lieux du nombre de magasins Monoprix ?
Nous sommes présents dans plus de 250 villes de France. Notre implantation s’articule de la manière suivante. Pour les magasins Monoprix, dont la surface oscille entre 800 m² et 5 500 m², nous comptabilisons aujourd’hui 314 points de vente dont 34 en franchise. Concernant notre marque Monop’ (entre 300 m² et 400 m²), le nombre de magasins est de 100 ont 29 en franchise. Nous proposons également une trentaine de magasins Daily monop’ pour répondre aux besoins des zones de flux denses et traversants comme au sein des gares et aéroports. À ce jour, la majorité des Daily monop’ est exploitée par des opérateurs partenaires.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Monoprix ou Monop’
Quel est l’historique de la marque Monoprix en matière de zone d’implantation ?
Nous sommes leaders du commerce de centre-ville. Historiquement, l’enseigne s’est implantée principalement à Paris et en Île-de-France (environ 2/3 du parc). Nous ciblons en priorité des villes à forte densité de population, essentiellement dans des zones CSP +. Monoprix a la particularité de proposer “tout sous le même toit” avec une offre alimentaire mais aussi une offre textile, de mode et de beauté, permettant de se positionner en fonction des besoins Concernant Monop’ dont le format est plus petit, nous ciblons les quartiers résidentiels également CSP +. Monop’ va bien au-delà de la simple fonction de dépannage car nous proposons à nos clients urbains un large panel de services et une offre riche avec par exemple des produits ultra-fraîcheur, de la restauration à emporter avec une offre élargie à l’esprit bistrot. C’est un format qui convient parfaitement à la franchise. Par ailleurs, nous opérons également dans un écosystème digital grâce à nos marques Monoprix.fr, Monoprix + et Sarenza.À LIRE AUSSI : Franprix : “Notre enseigne se doit d’être une marketplace de proximité”
Quel est le plan de développement de l’enseigne ?
D’ici 2025, nous avons l’ambition d’ouvrir plus de 400 magasins sur l’ensemble de nos différents concepts majoritairement en franchise Monop’ et Monoprix. Nous voulons nous déployer dans toutes les grandes villes de France où notre maillage territorial n’est pas suffisant comme c’est par exemple le cas dans l’Ouest de la France, le Sud-Est ou encore la région Rhône-Alpes. Avec Monoprix, nous avons pour objectif d’ouvrir entre 10 et 15 nouveaux magasins par an. Avec un format un peu au-dessous de 1 000 m², nous pouvons cibler des villes moyennes avec une offre adaptée à la zone de chalandise. Bien entendu, il faut qu’il y ait la densité urbaine nécessaire.Quel est le profil du candidat que vous recherchez ?
Certes, nous ciblons des profils issus de la grande distribution mais pas que ! Avec notre format Monop’, plus compact, le profil peut être un cadre en reconversion ou un investisseur. Mais dans tous les cas avec de fortes compétences managériales, l’envie de faire du commerce et passionnés par la relation client. D’autant que nous encourageons fortement la montée en puissance dans le réseau avec l’ouverture rapide de plusieurs autres points de vente. Ce peut être l’un ou l’autre de nos concepts mais également un magasin Naturalia.À LIRE AUSSI : Se lancer dans la grande distribution : hyper, super, proximité, regardez au-delà du format
La formation est donc très importante ?
Oui, c’est une des clés de la réussite. Au sein du groupe, en fonction du concept choisi et du profil, elle peut osciller entre quelques semaines et plusieurs mois. C’est vraiment adapté au profil du candidat. À la carte, en quelque sorte. Mais nous veillons à surtout transmettre toute notre culture d’entreprise et nos valeurs.À LIRE AUSSI : Centre-ville ou centre commercial : quel emplacement choisir ?
Et quid des conditions financières pour pouvoir vous rejoindre ?
Tout dépend du concept choisi, il n’existe pas de projet type car plusieurs paramètres entrent en compte comme la surface commerciale, la ville, etc. Il faut compter entre 20 % et 30 % d’apport personnel. En fonction, à partir de 200 000 ou 250 000 euros, des dossiers peuvent être montés. Nous avons aussi des opportunités en location gérance que nous étudions au cas par cas. Nous fêterons nos 90 ans en 2022. Autant dire que la marque a une notoriété forte qui rassure l’écosystème immobilier et les établissements bancaires. Nous avons également noué un partenariat avec Prêt Pro, l’enseigne de courtage en financement professionnel ou encore avec In Extenso, pour permettre à nos candidats de monter des dossiers les plus aboutis possibles. Au sein du groupe, Ludovic Allamel Bauchais, responsable recrutement & intégration franchisés, s’occupe d’orienter les candidats tout au long de leur parcours d’intégration.Les prochaines années seront donc celles de la franchise ?
Absolument ! Pour ce qui est de Monoprix, nous visons 30 % à 40 % de franchisés d’ici 2025. À la même période, nous espérons porter ce chiffre à 70 % ou 80 % pour l’enseigne Monop’.À LIRE AUSSI : Biocoop : “La proximité est l’une des clés de notre développement”
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