Au sein de votre équipe, vous pouvez rencontrer de fortes personnalités qui n’hésitent pas à endosser le rôle de chef sans que vous leur ayez demandé. Pour éviter la guerre ouverte entre vos salariés, n’hésitez pas à recadrer les choses.
Être franchisé c’est aussi faire face à des tensions au sein de ses équipes. Notamment lorsque l’un de vos collaborateurs se sent investi et pense être le chef de la structure, que ce soit pendant votre absence ou quand vous êtes présent.
“La première chose est de savoir reconnaître ces individus, explique Ana Fernandez, dirigeante du
cabinet Energycoaching.
Ce qui n’est pas facile car c’est avant tout une question de ressenti qui peut changer d’un collaborateur à un autre. Mais généralement, ce sont des personnes imbues d’elles-mêmes, qui parlent sur un ton méprisant et qui estiment que sans elles, l’entreprise ne tournerait pas.”
Ne pas être dans l’affect
Dans de telles situations, il ne faut pas hésiter à s’entretenir avec le salarié afin de faire un point sur son comportement. Mais attention de ne pas vous baser uniquement sur les dires des autres membres de l’équipe et de constater par vous mêmes les reproches qui ont été remontés auprès de vous.
“Effectuer un face à face avec votre collaborateur est ensuite la meilleure solution, indique Ana Fernandez.
Rester très calme, factuel et ne pas tomber dans l’affect est extrêmement important. Le but n’est pas de monter un camp contre un autre mais de faire comprendre que vous n’acceptez pas ce comportement de supériorité.”
Réaffecter les tâches
S’entretenir avec le reste de l’équipe est aussi recommandé afin de les rassurer et de les inciter à s’imposer face au collaborateur en question.
“Leur montrer qu’ils sont considérés au même niveau hiérarchique à vos yeux est important. Il ne faut pas se laisser impressionner, aussi bien du côté du franchisé que des salariés”, estime Ana Fernandez. Parallèlement, fixer à nouveau les objectifs peut vous permettre de résoudre le problème.
“Poser les champs d’action de chacun est un moyen de garder un bon climat social dans l’entreprise, indique la dirigeante du cabinet Energycoaching.
En revanche, si le collaborateur reste négatif et n’est pas positif pour l’entreprise, il ne faut pas hésiter à s’en séparer.”