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Premier pas en franchise

Mon collaborateur fait des fautes d’orthographe

Alors que la communication écrite est reine dans le monde du travail, un collaborateur mauvais en orthographe peut nuire à l’image de l’entreprise. Mais pas de panique, car les formations pour faire progresser les salariés sont de plus en plus nombreuses.

  L’orthographe est devenue un défi majeur pour les chefs d’entreprise. En cinq ans, le pourcentage de Français maîtrisant les règles orthographiques a diminué de 6 % passant ainsi de 51 % en 2010 à 45 % en 2015.  

Des entreprises plus regardantes à l’embauche

Lors des embauches de nouveaux profils, l’orthographe est également un aspect sur lequel les entreprises portent de plus en plus leur attention. C’est ce que montre une étude effectuée par l’université de Toulon, selon laquelle un CV contenant des fautes d’orthographe a trois fois moins de chances d’être retenu qu’un autre. “Surtout, un CV sur deux contient des fautes d’orthographe, cela signifie que 50 % des candidats sont éliminés sans même que l’on ait étudié le fond et leurs compétences”, assure Pascal Hostachy, co-fondateur du Projet Voltaire, service en ligne d’entraînement personnalisé en orthographe. Car pour un manager, un collaborateur mauvais en orthographe peut vite devenir un problème. Dans toute entreprise, si la communication, notamment en interne, se fait à l’oral, elle passe aussi par l’écrit, surtout vis-à-vis des potentiels clients ou prestataires extérieurs. Aujourd’hui, l’outil de communication roi utilisé par les entreprises reste l’e-mail. Et la qualité de l’expression du salarié passe par cet outil, cette communication dite écrite, indique Pascal Hostachy. Le premier marqueur que l’on voit chez un interlocuteur est donc son orthographe.” Si l’un de vos collaborateurs effectue trop souvent des fautes de langage auprès d’un client cela peut donc rapidement nuire à l’image de votre entreprise. C’est en partie ce qui a poussé Fabrice Bourgain, responsable de formation chez Groupama Banque, à proposer les formations du Projet Voltaire aux 560 employés du groupe. “Plusieurs remontées de nos managers ont pointé des mails adressés avec des fautes. Il était devenu essentiel pour nous, à l’heure du digital, de proposer une formation ludique et pratique à nos collaborateurs”, indique-t-il.  

Privilégier les formations ludiques et groupées

Et pour que les formations prennent auprès de vos salariés, il existe un moyen efficace : avoir une approche globale plutôt qu’individuelle, car celle-ci est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre pour former un salarié sans qu’il ait la sensation d’être montré du doigt. “Individualiser la formation implique de désigner la ou les personnes en difficulté. Ce qui, en matière de management, est assez compliqué, que ce soit pour le manager ou pour le salarié, qui se sentira forcément stigmatisé”, détaille Pascal Hostachy. Il est donc plus simple d’amener ses salariés à améliorer leurs compétences en proposant des formations ludiques ou sous forme de challenge. “Par exemple, l’entreprise peut, via une plate-forme de formation, mettre en place une compétition d’orthographe entre ses salariés avec des lots à gagner. Les collaborateurs pourront ainsi s’entraîner sur la plate-forme avant l’échéance fixée par l’entreprise. Une façon ludique de s’améliorer qui s’apparente à du team building”, détaille le co-fondateur du Projet Voltaire. Les sessions de formations groupées ne doivent cependant pas empêcher un employeur, un manager ou même un collaborateur de parler directement à un salarié de ses difficultés. Cela dépend en revanche de la confiance qui existe entre les deux parties. “Surtout, il ne faut pas que ce soit un sujet tabou dans l’entreprise, insiste Pascal Hostachy. Il faut avant tout que la société oriente son employé vers une formation et la lui finance.”    

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