C’est en 2011 qu’Aurélien Camps et sa maman Marie ouvrent leur premier Mary’s Coffee Shop à Saint-Étienne. Trois unités plus tard, l’enseigne se lance en franchise.
Mary’s Coffee Shop est une enseigne de Coffee shop à l’américaine qui a vu le jour en 2011 à Saint-Étienne (42). “Nous proposons une offre salée de restauration rapide pour le midi à base de hot dogs, de bagels, de salades ou de paninis, mais aussi de sucré avec des pâtisseries comme le carrot cake, le cheescake, des cookies, des muffins… Nous faisons un maximum de choses maison”, précise Aurélien Camps, qui a fondé l’enseigne avec sa mère, Marie. Le premier établissement, qui est aussi le siège social, a ouvert ses portes près de l’université Jean Monnet et s’est rapidement fait une clientèle auprès des étudiants. Cela a permis aux fondateurs d’agrandir leur surface un an plus tard. En 2014, un second coffee shop ouvre en centre-ville, puis un troisième en galerie marchande fin 2015. Un choix pensé pour un futur développement en franchise : “Ces trois implantations, dans des situations différentes, nous ont donné la possibilité de tester le concept avant de nous lancer en franchise, afin de savoir s’il s’adaptait à différentes zones de chalandises.”
Ne pas ouvrir pour ouvrir
Depuis le mois de septembre, Mary’s Coffee Shop est ainsi ouvert à la franchise et propose un contrat dont le droit d’entrée s’élève à 20 000 euros hors taxes avec des redevances à 3 % et une redevance publicitaire de 1 %. “Nous favorisons des personnes qui ont une expérience de gestionnaire ou de management, des anciens entrepreneurs ou d’anciens cadres. L’expérience dans la restauration n’est pas une obligation car nous apportons toute la formation nécessaire à nos futurs partenaires, indique Aurélien Camps. Côté développement nous souhaiterions adopter la stratégie de l’escargot au départ, en ciblant des villes comme Lyon, Grenoble, Annecy ou encore Clermont-Ferrand. Mais cela va dépendre des profils, des villes plus lointaines ne sont pas exclues”. Et le jeune franchiseur ne souhaite pas se fixer d’objectifs dans l’immédiat en termes d’ouvertures. “Nous souhaitons garder cet esprit de PME familiale, nous ne voulons pas ouvrir des unités pour ouvrir. Devenir franchiseur est un métier dans lequel nous sommes jeunes, il va y avoir une période de structuration pendant les deux ou trois premières années. Nous ne serons pas là pour faire du volume au départ.”