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Marvens François, directeur de PB Poulet Braisé : “Un flagship parisien et jusqu’à 45 unités d’ici 2025”

Soucieuse d’étendre son concept à tout l’hexagone, l’enseigne PB Poulet Braisé, lancée en 2009 à Paris par Bruno Do Pinho, accélère son développement. Non seulement en ouvrant un nouveau flagship à Paris, mais aussi en espérant recenser plus d’une quarantaine d’établissements d’ici 2025, aussi bien en franchise qu’en propre. Explications avec Marvens François, directeur de l’enseigne.

À l’heure où la crise économique met plus d’un restaurateur au défi de pouvoir conserver son établissement (en restauration rapide ou traditionnelle), l’enseigne PB Poulet Braisé semble, elle, tirer son épingle du jeu. Forte de 15 restaurants depuis sa création en 2009, dont trois franchisés depuis, cette dernière entend désormais accentuer son développement partout en France et principalement en région.

Après s’être ouvert à la franchise il y a quatre ans à Champigny-Sur-Marne (94) et avoir ouvert six nouvelles adresses rien que l’an dernier, le réseau espère désormais en ouvrir “15 autres en 2023, aussi bien en franchise, qu’en propre, selon les propos du directeur de l’enseigne, Marvens François, rencontré sur le nouveau flagship de l’enseigne, d’une superficie de 500 mètres carrés, et ouvert en propre.

Accentuer la franchise en région

Prochaine étape donc pour cette franchise ? Compléter son parc commercial, étoffé il y a deux semaines encore, d’une énième succursale à Issy-Les-Moulineaux (92), en ouvrant dans des villes à forte densité, aussi bien pour cibler une clientèle jeune, que moins jeune. Nous ciblons les villes de Marseille, Nantes, Lille, ainsi que Grenoble, Lyon et Strasbourg. Et même si la direction a déjà signé des locaux dans ces villes, elle ne s’empêche pas de regarder d’autres villes de France pour démultiplier les opportunités d’implantation. D’autant que Poulet Braisé recherche autant de franchisés, que de multi-franchisés en devenir, pour ramifier son réseau. Autrement, notre plan de développement prévoit un parc de 40 à 45 restaurants, d’ici fin 2024”, poursuit le dirigeant.

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Un concept qui écarte la fast food

L’objectif du concept ? Contrebalancer l’offre de restauration très axée sur le sushi et la pizza ou la fast food aujourd’hui, qui pour le réseau, toujours selon Marvens François, représente une concurrence indirecte sur le marché, quand notre ADN repose sur une carte à base de poulet, mais plus encore, puisqu’elle s’inspire des assiettes du monde entier pour s’en démarquer. Et bel et bien autour des codes de la restauration traditionnelle (places assises).

“Nous ne sommes ni un acteur de la fast-food qui se concentre uniquement sur du poulet frit, ni une marque gastronomique, puisque notre panier moyen tourne autour des 13,50 euros le midi et 19 euros le soir. Mais bien un concept axé autour de la cuisine du monde. Déjà, parce qu’à l’origine c’est Bruno Do Pinho qui l’a fondé en s’inspirant de la cuisine portugaise, à savoir la churrasqueira, qui est en réalité une rôtisserie locale, d’où le poulet braisé. Mais aussi parce que tous nos plats font des clins d’œil à toutes les cultures du monde. Que ce soit avec la banane plantain en accompagnement pour rappeler les pays africains, par exemple, ou les pommes de terre, qu’avec nos sauces indiennes, thaïlandaises ou encore sicilienne. Comme au travers d’une carte variée, qui propose aussi bien des burgers, que des wraps, des salades ou encore des demi-poulets, complète Marvens François.

Par ailleurs, si l’enseigne se démarque au travers de ce flagship parisien, situé à deux pas de la gare de Châtelet-Les-Halles (où transitent 750 000 passagers quotidiens), elle espère aussi attirer les porteurs de projet en leur proposant d’ouvrir sous plusieurs formats de restaurants, incluant chacun les trois canaux de vente (sur place, VAE, livraison).

Prévoir une enveloppe comprise entre 250 000 et 600 000 euros d’investissement

« Cet établissement atteint la superficie maximale proposée par l’enseigne, à savoir les 500 mètres carrés. Mais les franchisés pourront aussi bien opter pour un format moyen à partir de 50 mètres carrés, que large à compter de 100 mètres carrés, ou bien extra-large, compris entre 200 et 500 mètres carrés. Tout dépendra du choix du local et de leurs ressources financières pour adhérer au concept”. 

De ce fait, ajoute le dirigeant, “ouvrir un Poulet Braisé représente une enveloppe comprise entre 250 000 euros et 600 000 euros d’investissement global, pour la fourchette haute, et selon la typologie du local, avec des droits d’entrée* fixés à 45 000 euros. Et des redevances annuelles de 6 % avec 1 % de redevances supplémentaire dédiées au marketing. Ce qui nécessite un apport personnel de 70 000 euros en moyenne, au vu des banques et environ 1 600 euros du mètre carré. Selon l’implantation, le chiffre d’affaires est variable. Mais nous avons bien, en effet, en moyenne sur 2022, un chiffre d’affaires de 1,8 millions d’euros sur nos établissements. Pour le flagship de Châtelet par exemple, le prévisionnel est de 2,5 millions d’euros”.

Des atouts différenciants pour les franchisés

En revanche, il faudra d’abord se former au savoir-faire de l’enseigne avant d’y enfiler le tablier. Et passer par The Foodcamp, l’organisme partenaire du groupe et certifié Qualiopi, qui, toujours selon la direction de Poulet Braisé, permet de former nos franchisés mais également le personnel de nos succursales à notre métier. Et qui est également ouvert à nos collègues de la restauration (à table, street food, et autres concepts store) a venir, pour former sur les fondamentaux”. Mais avec des temps de formation adaptés au profil du futur partenaire. Soit d’une durée de  quelques semaines, pour les investisseurs et jusqu’à deux mois, pour les néo-franchisés”. 

En outre, l’établissement actuel situé face au centre commercial des Halles (Westfield) dispose déjà d’un atout de taille pour amplifier la livraison à domicile. Soit, pour le dirigeant, la présence de Kasiers [casiers transparents chauffés] installés à l’extérieur du restaurant, qui gardent les commandes au chaud, et fonctionnent avec un système d’alerte au livreur pour garantir une livraison des produits chauds à domicile. Car si le dispositif est encore en phase de test, poursuit Marvens François, l’idée est bel et bien de le déployer à d’autres restaurants et d’en faire bénéficier nos franchisés”.

Egalement encouragée par la forte consommation de poulet en France, PB Poulet Braisé qui sort 700 tonnes de poulet annuelles, pourrait aussi, dans un futur proche, s’étendre à des pays limitrophes. Pourquoi pas ensuite aller en Belgique ou en Suisse, sans compter que nous avons aussi un projet d’implantation sur L’île de la Réunion. On avance sur tous les fronts !”, conclut Marvens François. 

*Cette formation est comprise dans les droits d’entrées cité

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