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Marguerite du Pré franchise ses yaourts glacés

Créée par Sophie Vasseur en 2013 et reconnaissable à ses camionnettes vintage, la marque de yaourts glacés bio Marguerite du Pré entend aujourd’hui s’étendre partout en France. Explications avec l’entrepreneure à l’origine du concept qui souhaite aujourd’hui le franchiser.

En franchise, tous les concepts sont permis ! D’autant plus lorsqu’il s’agit de faire de la vente ambulante pour promouvoir des produits méconnus sur le marché. Comme le yaourt glacé de Marguerite du Pré, que l’enseigne commercialise via des véhicules itinérants. Et que sa fondatrice Sophie Vasseur et son responsable commercial Quentin Courtaugis décrivent comme “une alternative à la glace, puisque bio et sans matières grasses”. Si le réseau a vu le jour en 2013 et compte aujourd’hui deux fourgons aménagés (Citroën H), en circuit sur la région parisienne et le nord de la France, sa dirigeante commence tout juste à recruter ses premiers partenaires pour donner de l’écho au concept. “J’ai découvert le yaourt glacé, qui à l’époque n’existait pas en France, pendant mes études à Los Angeles. Je me suis ensuite entourée de l’agence de design Saguez & Partners pour créer ma société et la charte graphique des camionnettes Citroën H. Puis, j’ai commencé à les déployer sur des évènements ponctuels. Comme sur des hippodromes ou dans des centres commerciaux, par exemple, pour servir jusqu’à 3 000 portions de yaourt par soirée. Maintenant, l’objectif est d’ouvrir en licence de marque à l’étranger et de trouver des franchisés en France pour offrir un concept clé en main de yaourts glacés. Et ce pour un ticket moyen à 10 euros, boisson incluse”, explique cette dernière.
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Un concept itinérant

Alors que des négociations sont en cours en Asie et au Moyen-Orient, Marguerite du Pré entend aussi franchiser le concept en France, où la feuille de route dépend encore du marché de l’événementiel.
Nous sommes présents sur des salons, mais pas sur une ville en particulier et cherchons ainsi des territoires où nous implanter. Nous irons là où l’offre est similaire, mais variée. Parce que le marché est suffisant et que nous avons un produit différenciant. Déjà en termes de probiotiques et d’apport nutritionnels, mais aussi de textures. Les franchisés pourront donc s’installer à côté de la concurrence, comme des glaciers par exemple, mais en tenant compte de certaines recommandations du réseau. Justement pour créer la différence. Sans compter que le concept est très saisonnier, marqué par une forte activité entre mars et octobre et qu’il est plutôt porté vers un environnement balnéaire”, poursuivent Sophie Vasseur et Quentin Courtaugis.
À terme, le réseau pourra également s’adapter aux requêtes de ses candidat(e)s afin qu’ils ou elles puissent rapidement démarrer leur activité.
Nos partenaires pourront négocier un point de vente éphémère sur une saison, en accord avec la mairie, par exemple, ou bien nous proposer eux-mêmes une ville d’implantation. Et si l’accès au véhicule est contraint, comme ce peut être le cas dans un aéroport ou dans un hall de gare, nous pourrons lui fabriquer un fourgon sur-mesure et sans moteur. Soit une remorque afin qu’il puisse exercer quand même”, précise la dirigeante. “Nous sommes aussi en mesure de produire selon la demande, si 5 franchisés se présentent par exemple, afin qu’ils puissent rapidement être exploitables”.
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S’ouvrir à la franchise courant 2023

Si la direction de Marguerite du Pré ne communique pas encore sur son DIP et sur les modalités d’accès au réseau, elle mentionne toutefois la possibilité de faire signer, “soit des contrats en licence de marque, à l’étranger étendus sur 5 ou 9 ans, soit des contrats de franchise d’une durée de 3 à 5 ans, le temps que le réseau progresse encore”. En outre, précise Quentin Courtaugis, “nous ferons reposer le modèle économique de l’enseigne sur un achat du véhicule par le partenaire en question, mais n’excluons pas la possibilité de faire du leasing”. Le véhicule équipé, lui, devrait coûter en moyenne 50 000 euros, machines à glaces comprises. Et avec lui, la perspective d’être non seulement (re)connu et reconnu sur la place publique avec des parfums nature, chocolat ou myrtille, mais aussi d’exercer auprès des particuliers. “Comme animer des mariages, servir les écoles et les mairies ou encore s’implanter sur des marchés”, indiquent Sophie Vasseur et Quentin Courtaugis. Les investisseurs intéressés par le concept de l’enseigne devront ensuite suivre une formation variant de 15 jours à un mois selon profil, pour se familiariser aux règles et aux normes d’hygiène (HACCP*) avant de pouvoir servir ce produit tant apprécié par les familles. Un produit qui a la particularité de se présenter “en poudre et qui se garde et se transporte à température ambiante avant d’être réhydraté avec du lait. Mais aussi certifié Ecocert et garantissant une préparation du yaourt instantanée pour celui ou celle qui le sert à ses clients”.  L’objectif ? Permettre au gérant ou à la gérante de travailler vite et avec des contraintes logistiques moindres (peu de stockage). Car auparavant, poursuit Quentin Courtaugis, “il fallait tout décongeler”. Avis aux gourmands qui ont envie de se lancer en franchise pour tester les ‘Trempettes’*, smoothies, yaourts glacés et autres boissons bio ! *Une création dont le modèle a été déposé qui consiste à tremper un cornet au chocolat dans du yaourt glacé pour le faire fondre et ainsi jouer avec les textures des deux produits. *Une formation dont les procédures reposent sur l’analyse des dangers, la communication et la traçabilité des produits (Hazard analysis critical control point). 
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