Enseigne dans cet article
Dans un monde qui commence à rouvrir ses frontières, Manga-T propose de s’évader au Japon, le temps d’une tasse de thé ou d’une lecture. L’enseigne, qui possède déjà 6 adresses, veut étendre son réseau à toute la France.
Retrouver l’esprit du Japon pour ceux qui y sont déjà allés ou faire un premier pas dans son univers pour ceux qui en rêvent, voici l’objectif de Laetitia Noblesse, fondatrice de Manga-T. C’est après un voyage au Japon qu’elle crée son magasin en 2015. Le but est de proposer un lieu pour rencontrer des gens qui aiment le Japon. Au total, trois activités sont disponibles. Le premier : un service de boissons et de pâtisseries maison disponibles partout au Japon, mais difficilement en France. Il y a également la possibilité de lire sur place des mangas parmi les milliers que compte la bibliothèque. Et enfin, le magasin importe tous les mois des bonbons, gâteaux, snacks du Japon. « Nous organisons également des événements en partenariat avec des associations sur des activités japonaises. Dans le futur, le licencié pourra choisir ses propres événements, mais au début nous regarderons ensemble quels événements nous pourrions faire, avec qui, etc. », explique Laetitia Noblesse. Évidemment toujours sur le thème du Japon.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Manga-T
Couvrir toutes les régions
La création de la licence de marque a eu lieu en 2017 à l’occasion de l’ouverture d’une nouvelle adresse. Aujourd’hui, il existe 6 salons de thé Manga-T en France, Dijon (2015), Metz (2018), Annecy (2019), Bourges (2021), Poitiers et Rennes (2022). Annonçant un droit d’entrée de 11 500 euros et un besoin d’apport personnel de 14 000 euros, l’enseigne se fixe pour objectif d’être présente dans toutes les régions de France, dans un avenir plus ou moins proche. « Je n’ai pas de date limite, je travaille avec le cœur et chaque nouvelle rencontre, c’est une très bonne rencontre. Je suis très fière de pouvoir partager Manga-T dans toute la France », précise la fondatrice. Concernant les autres conditions d’accès au réseau, 100 euros mensuels de redevances publicitaires sont demandés ainsi que des royalties évolutifs de 350 euros par mois la première année, 450 euros par mois la deuxième année puis 550 euros par mois à partir de la troisième année. L’investissement global s’élève à 70 000 euros pour un chiffre d’affaires réalisable après deux ans de 105 000 euros.À LIRE AUSSI : Financement : que sont les partenariats bancaires ?
Une formation dans le bain
Pour les futurs licenciés, Laetitia Noblesse recherche une personne dynamique qui aime les gens et le Japon, qui a un profil d’entrepreneur, de gestionnaire et une envie d’être autonome. Pour ce qui est du savoir-faire, cela s’apprend sur le terrain. « Il n’y a pas forcément besoin de venir du métier, je peux former les futurs partenaires là-dessus. La formation dure plusieurs semaines. La première partie se passe en duo avec moi pendant 15 jours du matin au soir et 7 jours sur 7 pour leur montrer la réalité du métier et leur permettre d’acquérir un savoir-faire. » À la suite de cela, une ou deux autres formations dans différents Manga-T seront organisées pour bénéficier des conseils des franchisés déjà en place. Ensuite, sera prévue une nouvelle formation de 2 semaines dans le local du futur franchisé. Cela permet, une fois tout installé, d’acquérir des habitudes et de l’aisance. « Au début, un Manga-T peut se gérer seul, mais il est tout à fait possible de prendre un salarié par la suite », conclut Laetitia Noblesse. Pour installer son salon de thé, l’emplacement idéal est plutôt un centre-ville ou sa proximité.- Type
- Apport
- Implantations