Clientèle nombreuse, jeune, aisée et en augmentation : Lyon est l’endroit idéal pour tout franchisé. Encore faut-il dénicher un local, les emplacements étant rares et chers. Heureusement, la métropole compte aussi de nombreux projets de renouvellement urbain qui sont autant d’opportunités pour les porteurs de projet dans le domaine du commerce, de la restauration, des loisirs ou des services.
Troisième métropole de France, avec 1,4 million d’habitants, Lyon est incontournable dans le paysage économique français. Et fait partie des destinations préférées des têtes de réseau. Il faut dire que de nombreux atouts sont de son côté :
zone de chalandise de 2,2 millions d’habitants, une population jeune (24 % de la population a entre 15 et 29 ans selon l’Insee, contre 17 % en France) et étudiante (180 000 étudiants), en augmentation (+75 000 habitants en 6 ans), des revenus supérieurs à la moyenne nationale (22 480 euros de revenu médian contre 21 730 en France selon l’Insee), de nombreux événements qui attirent une multitude de touristes (Fête des Lumières, Biennales de danse et d’art contemporain, Nuits de Fourvière, Nuits sonores, etc),
trois gares TGV, un aéroport international. On peut dire que Lyon a tout pour plaire à un franchisé à la recherche de la région idéale. La métropole a d’ailleurs été élue première ville où il fait bon entreprendre (
Palmarès des villes l’Express 2019).
Reste la problématique de la recherche de local : ils sont à la fois peu nombreux et chers (210 euros le m² par an à la location, soit une hausse de 6 % en deux ans, selon Bureaux Locaux). Heureusement, la métropole n’est pas à court de projets, actuels ou futurs, qui font la part belle aux commerces, services et restaurants. Et dans lesquels des franchisés un peu aventuriers peuvent trouver leur bonheur.
Vacance commerciale très faible
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Lyon est une ville très intéressante mais il n’est pas simple de s’y installer” : par cette déclaration, Nicolas Louis-Amédée, directeur du développement de Territoires & Marketing, résume le sentiment de l’ensemble des franchiseurs et des franchisés face à la métropole de Lyon. C’est en effet une ville où développer un ou plusieurs magasins en franchise est tout à fait possible, tant la population y est nombreuse, aisée et jeune :
Nicolas Louis-Amédée donne l’exemple de réseaux qui ont émergé à Lyon avant de se diffuser sur l’Hexagone comme Appart’ Fitness, Pizza Cosy ou encore Ninkasi.
“À Lyon, si on trouve un local, on peut installer sans problème plusieurs magasins de la même enseigne car il y a plusieurs quartiers”, indique Nicolas Louis-Amédée.
Lyon compte en effet de nombreuses polarités commerciales. En premier lieu, son centre-ville (quartier de la presqu’île, qui compte 1 800 commerces), suivi par le centre commercial de la Part-Dieu (31 millions de visiteurs annuels) et le quartier de la gare.
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Ces très grosses polarités commerciales attirent fortement sur un périmètre de 1,5 à 2 millions d’habitants. Elles proposent de grosses enseignes mais aussi des enseignes assez inédites”, décrit Yann Gicquel, chef de projet stratégie et urbanisme commercial à la métropole du Grand Lyon. Très intéressantes, elles sont aussi fortement saturées : “
Le centre-ville a un taux de vacance commerciale très faible, inférieur à 5 %. Et c’est très cher. Lyon est sous-dotée en locaux commerciaux et il est très difficile de trouver un emplacement”, rapporte Nicolas Louis-Amédée. On peut ainsi regarder du côté de quartiers plus périphériques : Croix-Rousse, Saxe-Roosevelt, Monplaisir, SaintPaul/Saint Jean où les commerces se développent ; le quartier Confluences, qui a récemment émergé au Sud de la gare Perrache et qui compte un centre commercial ; plus loin, citons le centre commercial Carré de Soie à Vaulx-en-Velin (à l’Est) ou encore Ecully Grand Est (zone d’activité dans les monts du lyonnais).
Cindy Barthelemy, franchisée Tchip à Lyon 7e (avenue Jean Jaurès) et Lyon Vaise,
invite plus particulièrement à s’intéresser au 7e arrondissement de Lyon. “
C’est un quartier en plein développement qui devient moins étudiant, plus familial, et qui offre beaucoup de potentiel”, juge-t-elle. Elle estime notamment que proposer des produits et services à destination des enfants fonctionnerait très bien dans cet arrondissement. Yann Gicquel incite aussi à ne pas négliger les communes de la première couronne, comme Oullins, qui va bientôt accueillir une nouvelle station de métro.
“Il y a nécessairement des opportunités à saisir en termes de commerce de proximité”, souligne-t-il. Lionel Vaujany, franchisé du réseau Ewigo, est quant à lui à Caluire-et-Cuire et apprécie grandement d’être installé dans cette ville de la première couronne. “Nous pouvons facilement aller chercher à la gare de la Part-Dieu des acheteurs qui sont venus en TGV”, remarque Yann Gicquel.
Le chef de projetl parle aussi de Tassin-la-Demi-Lune. “
La population y est aisée et il y a des opportunités pour du commerce de bouche premium”, pense-t-il. À noter qu’un tram semi-enterré devrait relier Tasin-la-Demi-Lune à Lyon en 2030.
Nombreux projets de renouvellement urbain
C’est d’ailleurs peut-être la solution la plus intéressante pour s’installer à Lyon et bénéficier des avantages de cette grande métropole sans pour autant se ruiner en temps et en argent dans la recherche d’un local : miser sur les futurs projets urbains. À ce titre,
le secteur de Gerland, qui accueillait auparavant le stade de l’OL avant son déménagement en grande banlieue (Décines-Charpieu) est en fort renouvellement et peut représenter une opportunité pour les franchisés. “
La ZAC des Girondins, dont la sortie de terre est en cours, accueillera logements, bureaux et rez-de-chaussée commerciaux. L’objectif serait d’offrir suffisamment de commerces de proximité pour que les habitants de ce quartier n’aient pas à se rendre dans le centre-ville de Lyon pour faire leur shopping”, indique Yann Gicquel.
Autre endroit à ne pas négliger sur la métropole lyonnaise :
Villeurbanne qui connaît une diversification de son centre-ville. “
L’objectif est de construire un centre-ville à l’échelle de ses 250 000 habitants. Des rez-de-chaussée actifs sont prévus avec des commerces, loisirs et services à la personne. L’objectif étant d’offrir des niveaux de gamme plus diversifiés mais aussi d’implanter une locomotive dans le secteur de l’équipement de la maison”, décrit Yann Gicquel. De quoi séduire des franchisés de nombreux secteurs différents. Le chef de projet stratégie et urbanisme commercial à la métropole du Grand Lyon cite aussi les opérations de renouvellement urbain prévues à Vaulx-en-Velin, Pierre-Bénite/Saint-Genis-Laval (Hôpitaux Sud), et Saint Fons. “
Nous avons l’ambition de créer des nouveaux quartiers avec des offres mixtes à chaque fois, mêlant logements et polarités commerciales, ces dernières accueillant aussi bien des commerces que des services”, précise-t-il. Yann Gicquel rapporte aussi l’ambition de reconvertir le centre commercial de la Porte des Alpes (Bron/Saint Priest), un peu déstabilisé suite au départ d’Ikea et de Leroy Merlin (qui rejoindront le quartier Grand Parilly à Vénissieux). “
Deux enseignes de loisirs viendront remplacer Ikea et nous cherchons de nouveaux acteurs pour le site du Leroy Merlin”, détaille-t-il.
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