L’enseigne fondée par Philippe Bramedie veut multiplier les points de vente. Ralliement ou nouvelles ouvertures, Les Comptoirs de la Bio parient sur le péri-urbain, comme le retail park ou le centre-ville.
A l’instar de plusieurs autres enseignes spécialisées, Les Comptoirs de la Bio accélèrent leur maillage territorial. La crise sanitaire a fait prendre conscience à nos concitoyens de la nécessité du manger mieux. L’enseigne fondée par Philippe Bramedie n’échappe pas à la règle. En ce début d’année, Les Comptoirs de la Bio annoncent la création de 20 nouveaux points de vente dont 16 ralliements et 4 ouvertures.
“Après avoir ouvert 20 magasins en 2020, nous maintenons notre objectif annoncé de plus de 50 points de vente, incluant de nouvelles ouvertures ainsi que des ralliements”, explique Christophe Choquet, porte-parole de l’enseigne.
Sur les premiers mois de 2021, la marque a annoncé l’arrivée de 2 anciens adhérents de Biomonde (Bio Veyre à Marseille et Bio Comices à Argelès-sur- Mer), un nouvel adhérent à Chaumontel dans le Val d’Oise, mais aussi le ralliement des 8 magasins Le Marchand Bio dans les Alpes-Maritimes et le Var. Du côté ouvertures, Les Comptoirs de la Bio ont inauguré leur premier concept urbain en ouvrant un magasin dans le 8ème arrondissement de Lyon, ainsi que leur 1er point de vente en Seine-et-Marne, à Pringy.
Bien évidemment, l’enseigne est en recherche de nouveaux candidats.
“Nos souhaits d’implantation vont vers la totalité du sol français en zone péri-urbaines, retail park et centre-ville. Avec une attention complémentaire pour Paris, Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Reims, Nancy, Metz”, poursuit Christophe Choquet. Fonctionnant selon le modèle du contrat d’adhésion/courtage (d’une durée de 7 ans), Les Comptoirs de la Bio estiment que l’ouverture d’un point de vente nécessite un investissement total de l’ordre de 300 000 à 500 000 euros, hors pas-de-porte. L’apport personnel minimum a été chiffré à 100 000 euros. Combien de temps est nécessaire à un nouveau point de vente pour devenir rentable ?
“Cette donnée n’est pas communiquée mais est analysée selon les typologies de points de vente”, précise Christophe Choquet.
On le voit, le bio confirme son attrait auprès des consommateurs. Naturalia, Biocoop ou encore La Vie Claire ont toutes affiché des progressions de CA à deux chiffres sur l’année écoulée. Pour rappel, La Vie Claire a affiché un CA de 385 millions d’euros en 2020 (+16 %) tandis que Biocoop, sur la même période, a enregistré des revenus de 1,62 milliard d’euros (+16,6 %). Sur l’année écoulée, Naturalia a réalisé un CA de 395 millions d’euros (+22,4 %). Point commun : toutes ces marques recherchent de nouveaux porteurs de projet pour accélérer leur maillage territorial. Aussi bien en zone rurale qu’en proximité urbaine.