Enseigne dans cet article
À la recherche d’un repreneur depuis plusieurs mois, Quick passera sous le giron du fonds américain HIG Capital. Ce dernier a annoncé avoir conclu un accord avec le Groupe Bertrand. L’acquisition, dont le montant s’élèverait à 240 millions d’euros, devrait être finalisée avant la fin de l’année.
Nouvelle étape dans l’histoire de Quick. Rachetée en 2015 par le Groupe Bertrand – maison-mère des marques Au Bureau, Hippopotamus, Burger King ou encore Volfoni – l’enseigne Quick était à la recherche d’un repreneur. La marque, présente en France depuis 1980, passe ainsi sous le giron du fonds américain HIG Capital. La finalisation de la transaction, qui s’élèverait à 240 millions d’euros selon l’Agefi, devrait avoir lieu avant la fin de l’année. Olivier Boyadjian, managing director d’HIG Capital annonce ainsi :“Notre investissement permettra à l’équipe de soutenir l’équipe de management de Quick durant la phase de transition vers un groupe indépendant et surtout d’accélérer l’expansion du réseau de restaurants avec l’objectif d’en doubler le nombre dans les prochaines années”.
À LIRE AUSSI : Burger King : “Il faut être lucide, l’ensemble des restaurants Quick ne pourront être transformés”
107 restaurants
Si à l’époque du rachat par le Groupe Bertrand, Quick affichait un maillage territorial étoffé avec plus de 400 unités, à date, l’enseigne compte 107 restaurants et sert 36 millions de repas par an. Le mastodonte de la restauration avait entrepris un long processus de reconversion d’une grande partie des restaurants Quick en Burger King. Un plan de conversion qui prévoyait, dès le départ, la cession de la marque Quick. Comme nous le confiait, début 2020, Sébastien Buchheit, CEO du réseau.“Dès le début, le Groupe Bertrand s’est engagé à céder notre enseigne, fin 2020. Sans surprise, donc, nous sommes désormais ouverts à une reprise. Nous n’avons pas encore lancé le process de vente, mais il aura lieu courant 2020, et plusieurs actionnaires potentiels se sont déjà manifestés”, témoignait ainsi le CEO.Avec le contexte économique et sanitaire, le processus de cession avait pris du retard et devait avoir lieu courant 2021.
À LIRE AUSSI : Quick relance son développement
Une place à conserver
Et malgré un segment du burger qui voit toujours plus de nouvelles enseignes se créer et qui continue à monter en gamme, Quick estimait, déjà à l’époque, avoir encore une belle carte à jouer. “Avant notre rachat en 2015, nous faisions partie des leaders du secteur du fast-food en France. Avec l’implantation de Burger King, nous avons fait les frais d’une communication négative autour de notre enseigne. On nous disait mort. Mais il n’en est rien”, rappelait à l’époque Sébastien Buchheit avant d’ajouter :“En 2017, nous avons renoué avec la croissance. À la fin 2015, la CA moyen d’un restaurant était de 1,8 million d’euros. Il s’élève aujourd’hui à 2,4 millions pour le périmètre de restaurants que nous conservons”
PLUS D’INFORMATIONS : Ouvir une franchise Quick
Nouveau concept et nouvelle dynamique
Pour se différencier, continuer de séduire les clients, mais aussi les porteurs de projet, Quick a dévoilé début 2021 un nouveau concept de restaurant dont le vaisseau amiral, situé boulevard Sébastopol, à Paris, a ouvert ses portes en février 2021.“Le premier objectif de ce concept a été de resituer l’enseigne, d’homogénéiser à nouveau le parc, et de le faire à travers un mélange de bardages bois, de briques et de peinture anthracite à l’extérieur de nos bâtiments. L’idée étant de souligner les éléments forts de la marque, notamment le logo. Pour la partie intérieure : nous avons un premier objectif qui est le confort […] avec un mobilier en bois et chaleureux”, nous confiait Sébastien Buchheit, lors d’une interview réalisée en février dernier.À cette époque, 30 % du parc était d’ores et déjà rénové. D’ici fin 2021, l’enseigne ambitionne d’avoir 40 % des restaurants ayant adopté ce nouveau modèle, via des remodeling mais également de nouvelles ouvertures. Pour Sébastien Buchheit, il était nécessaire d’investir sur ce nouveau concept, surtout en période de cession de l’enseigne. “Il était important de monter une nouvelle dynamique et de relancer cette enseigne qui a vécu, ces dernières années des périodes assez compliquées en matière de notoriété. Pour redresser la situation, il fallait montrer que l’enseigne réinvestie. Et c’est ce que l’on a fait avec nos franchisés Quick”, affirme le CEO de Quick.
À LIRE AUSSI : Burgers : le premium avant tout
- Type
- Apport
- Implantations