Lancée en 2015 à Paris dans un local de seulement 14 m², l’enseigne Buns compte bien se développer en franchise en misant sur son offre de smash burger 100 % maison.
D’abord positionné en licence de marque,
Buns va passer en franchise à partir de 2023. L’objectif est de mieux contrôler l’enseigne tout en appliquant un savoir-faire de qualité. Le premier restaurant a ouvert en 2015, dans le 5e arrondissement de Paris. Dans à peine 14 m², Adrien Massot, le créateur, a bien réfléchi à son concept et insiste particulièrement sur l’équilibre dans le burger.
“Je cherchais un produit qui se mange dans la main et qu’on peut déguster en marchant. On mise vraiment sur de l’ultra qualitatif, mais comme on fait des burgers légèrement plus petits, le prix reste finalement abordable”, précise-t-il. Avec un ticket de 11,50 euros pour le menu classique (burger + frites + boisson), la carte se veut variée. On retrouve des burgers au bœuf charolais, au poulet frit français, toujours accompagné d’une sauce maison (mayo Wasabi et Sriracha, sauce BBQ au miel, etc), le tout formant un produit qualitatif.
Un produit de qualité
Avec un frère chef étoilé et une famille de passionnés, Adrien Massot se concentre surtout sur une gamme courte de smash burgers.
“Par exemple, notre smash burger, ce n’est pas simplement de la viande écrasée avec du cheddar. Derrière, il y a un vrai travail de conception avec notamment une sauce qui va rappeler les ingrédients utilisés.” indique l’enseigne. Dans les cuisines des différents restaurants, il n’y pas de congélateur afin de privilégier les produits frais. Pour les pains, la viande et le cheddar, Buns peut compter sur un réseau fournisseur national. En revanche, pour les légumes, le franchisé devra trouver, de son côté, un producteur local.
À chaque ouverture, et quand c’est possible, un burger spécial est créé dans chaque franchise. À Vannes (Bretagne), l’enseigne a lancé un burger avec le poisson du moment et à Saint-Barthélemy (Caraïbes), elle a conçu un burger avec un poisson tropical, le mahi-mahi.
Une croissance maîtrisée
Avec aujourd’hui 4 restaurants, Buns est implantée, pour les succursales, en région parisienne (Paris 5 et Paris 19) et en franchise à Vannes et Saint-Barthélemy. Deux nouveaux points de vente vont ouvrir prochainement en propre à Clichy (Hauts-de-Seine) et à Reims (Champagne-Ardenne). Pour cette dernière , elle devrait à terme basculer une franchise. En 2023, le réseau va continuer de se structurer et de s’agrandir.
Pour l’année à venir, trois nouveaux points de vente vont ouvrir puis six en 2024 et douze en 2025.
“On veut vraiment avoir une croissance maîtrisée et notre idée, c’est pourquoi pas de travailler avec des multi-franchisés par région. Par exemple, pour l’ouverture d’un autre restaurant en Bretagne, on va d’abord en parler avec le dirigeant de Vannes” explique Adrien Massot, le fondateur de Buns.
Une rentabilité intéressante
Pour
les futurs franchisés Buns, le droit d’entrée est de 35 000 euros avec une redevance de 5 % du chiffre d’affaires.
L’apport personnel est préfixé autour de 45 000 euros. “L’un des avantages de notre concept, c’est qu’on peut le décliner en plusieurs tailles. L’apport personnel et l’investissement global sont donc modulables en fonction de la taille du restaurant. On est capable de travailler avec des petits ou des gros budget”, témoigne la tête de réseau. Que ce soit des grosses métropoles ou des villes de taille moyenne, Buns est un concept adapté au centre-ville. Sans forcer la main aux futurs candidats, le fondateur explique que c’est au franchisé de choisir son emplacement.
“On ne va pas le forcer à être sur des emplacements numéro 1. Notre concept à une rentabilité au m² très intéressante”, conclut Adrien Massot. Pour un restaurant de 50-60 m²,
le chiffre d’affaires prévu est compris entre 600 000 et 700 000 euros.
Plus d’informations sur
le site de Buns.