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Le bijoutier Maty parie sur la seconde main et l’affiliation

Originaire de Besançon, la marque a assaini ses finances tout en poursuivant son développement. Un nouveau concept a notamment vu le jour qui devrait donner un second souffle à cette marque résolument accessible.

Après avoir mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) voilà un an demi, le bijoutier Maty, dont l’actionnariat est à 100 % familial, a aujourd’hui réussi à sécuriser son activité. Si des boutiques ont été fermées, l’enseigne a aujourd’hui modernisé son image, en travaillant notamment sur un nouveau concept. En décembre dernier, la marque a ainsi inauguré une nouvelle boutique au centre commercial Westfield Les 4 Temps. “Nous sommes dans des tonalités mandarine et corail. Les effets visuels sont désormais plus forts que dans nos boutiques classiques. Nous avons également retravaillé notre monogramme qui reprend l’ensemble des lettres de la marque. De plus, le parcours client a été repensé avec un SAV visible qui rassure le client et met en avant notre métier de bijoutier. Nous communiquons aussi dans la boutique sur cette notion de marque française historique, vielle de plus de 70 ans avec des éléments d’archives qui nous permettent de mettre notre patrimoine en valeur”, explique André Ségura, nouveau directeur général de l’enseigne.
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Outre ce nouveau concept, l’enseigne a également décidé de se lancer dans l’affiliation. En avril dernier, une première boutique a d’ailleurs ouvert à Pontarlier dans le Doubs. Ce qui porte à 33 le nombre de points de vente de la marque byzantine. “Avec le choix de l’affiliation, le candidat n’a pas à porter le coût du stock. Ce qui réduit le niveau d’investissement pour ce dernier”, poursuit André Ségura. À horizon 2025, l’enseigne espère compter entre 60 et 70 magasins. Avec un rythme d’ouverture aussi bien en succursale qu’en affiliation compris entre 3 et 5. Côté profils de candidats, la marque a identifié plusieurs possibilités. “Dans un premier temps, nous recherchons des bijoutiers indépendants souhaitant mailler leur zone de chalandise en organisant leur propre concurrence. Là aussi avec une préférence sur des installations en centre-ville”, note André Ségura avant d’ajouter :
“Dans un second temps, nous avons le souhait de faire rentrer dans notre réseaux des chefs d’entreprise d’ores et déjà multi-franchisés, spécialisés dans le prêt-à-porter féminin. Pour ces derniers, c’est ainsi la possibilité de compléter leur offre sur leur territoire.”
Soucieuse de se diversifier, la marque vient également de se lancer dans la seconde main avec la reprise de bijoux. Des bijoux de la marque mais également ceux d’autres enseignes. “Très tôt, nous avons repris des produits pour les fondre et récupérer l’or. Désormais, via nos ateliers, nous récupérons des bijoux, nous les certifions avant de leur donner une seconde jeunesse. Nous avons une clientèle très fidèle. Ce qui favorise ce type d’activité”, poursuit l’ancien directeur général de Go Sports France. Côté ventilation de ses revenus, l’enseigne tire la moitié de son chiffre d’affaires de son site web (35 %) et de la partie VPC (15 %). Quant au panier moyen, il se situe au-dessus des 140 euros. “Notre cliente est une femme, plutôt urbaine, âgée de 42 ans”, précise André Ségura. Quant à sa situation financière, la marque, qui jugeait la mise en place du PSE inéluctable, explique avoir renoué avec des niveaux de rentabilité excellents.
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