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Spécialiste du high-tech et du matériel informatique, LDLC a enregistré sur son exercice décalé 2019-2020 un CA de 493,3 millions d’euros, en repli de 2,8 %. Suite aux mesures de confinement, le groupe a dû fermer temporairement la majorité de ses points de vente.
Dans un contexte de crise sanitaire et économique, LDLC résiste pour le moment assez bien. À l’occasion de la publication de ses résultats, pour son exercice décalé 2019-2020, le groupe spécialisé dans le high-tech et le matériel informatique a affiché un CA de 493,3 millions d’euros, en baisse de 2,8 %. Sur son quatrième trimestre, LDLC a vu ses revenus chuter de 5 % pour s’établir à 120,7 millions d’euros. Sans surprise, le chiffre d’affaires des boutiques, en repli de 3 % sur le dernier trimestre, a atteint 15,6 millions d’euros.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise LDLC
Dans cette période de confinement, LDLC a réussi à maintenir dix boutiques ouvertes parmi les 51 que compte le groupe. Conscients de cet état de fait, les dirigeants ont décidé de geler toutes les échéances dues par les franchisés LDLC jusqu’à nouvel ordre. “Nous n’avons pas encore de visibilité sur les ouvertures prochaines à partir du 11 mai. Comme beaucoup d’acteurs, nous naviguons à vue. Beaucoup de nos boutiques, présentes dans des zones commerciales où tout s’est arrêté, ont vu leur fréquentation chuter brutalement. Nous attendons donc beaucoup du déconfinement pour relancer la machine”, explique Olivier de La Clergerie, directeur général du groupe LDLC.À LIRE AUSSI : LDLC met la main sur le site Top Achat
Sur l’exercice, l’activité BtoC du groupe a enregistré des revenus de 323,5 millions d’euros, contre 335,9 millions d’euros en 2018-2019. Les activités BtoB de LDLC ont atteint sur l’exercice 2019-2020 un CA de 162,3 millions. “Ces activités, qui étaient en progression de +3,5% sur les neufs premiers mois de l’année, sont plus particulièrement affectées par le fonctionnement ralenti des entreprises depuis l’entrée en vigueur des mesures de confinement en France”, explique le groupe. Néanmoins, les dirigeants se veulent confiants quant à la reprise de l’activité économique. “Les boutiques, demeurées ouvertes pendant le confinement, n’ont connu aucun problème de débordement. Je crois en la responsabilisation des clients face à cette situation exceptionnelle”, note Olivier de La Clergerie. Avant de poursuivre : “Cette crise n’a pas eu, pour le moment, d’impact significatif car nous avons joué la compensation sur le multicanal et sur la diversité de notre clientèle BtoC ou BtoB. Ceci a protégé l’activité de l’entreprise.”À LIRE AUSSI : Fnac Darty se finance à hauteur de 500 millions d’euros
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