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La coopérative agricole, déjà propriétaire de la Comtesse du Barry, franchise désormais sa nouvelle enseigne dédiée au terroir.
Après avoir testé, pendant deux ans, L’Amour du Terroir, concept orienté autour de la volaille et de la rôtisserie, en succursale à Paris et Cannes, Maïsadour ouvrira demain une première franchise à Nîmes. Pour mémoire, la coopérative agricole est regroupée autour de quatre pôles d’activité : céréales, nutrition animale, volaille et enfin gastronomie. Si la coopérative agricole cherchait jusque-là à valoriser les produits du groupe principalement, via l’enseigne Comtesse du Barry, dont elle est propriétaire, elle souhaite désormais diversifier son offre. “Nous avions déjà une activité d’épicerie fine, il nous fallait nous positionner sur autre segment pour mettre en avant le savoir-faire de nos adhérents. D’où le concept L’Amour du Terroir qui vient en complément de notre enseigne Comtesse du Barry s’adressant, elle, plutôt à une catégorie CSP +. Un des produits phares commun aux deux enseignes restant le foie gras”, explique Stéphanie Moussel, directrice marketing et commerciale vente directe du pôle gastronomie de Maïsadour. Et cette dernière d’ajouter :“Aucun risque de cannibalisation entre les deux enseignes. Bien au contraire ! J’ai d’ailleurs un franchisé Comtesse du Barry qui s’est montré intéressé à l’idée d’ouvrir ce nouveau concept.”
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Par ailleurs, L’Amour du Terroir propose également une offre de restauration sur place ou à emporter. “C’est une cuisine d’assemblage simple autour de la rôtisserie mais qui, là aussi, valorise les produits de la coopérative. Un apéritif avec de la charcuterie ou bien le poulet du dimanche servi avec des pommes grenailles”, explique Stéphanie Moussel. Les dirigeants souhaitent évangéliser autour de leur enseigne en centre-ville mais également dans des quartiers de halles ou même en retail park. Il faut compter, pour s’installer, sur une surface pouvant osciller entre 50 et 70 m2.“Nous recherchons avant tout des commerçants de proximité, amoureux de l’agriculture française, soucieux de valoriser les circuits courts tout en faisant vivre leur centre-ville”, précise Stéphanie Moussel.
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Coté financement, il faudra compter 14 000 euros de droit d’entrée pour un investissement global, hors coût d’acquisition du local, de 120 000 euros. À la fin de l’année 2022, l’enseigne devrait avoir ouvert entre 6 et 8 points de vente. Des projets devraient voir prochainement le jour à Caen, Bordeaux ou encore Toulouse.À LIRE AUSSI : Le Comptoir de Mathilde compte doubler son réseau d’ici 5 ans
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