Forte de plus de 70 points de vente dans la botte italienne, l’enseigne de yaourt glacé La Yogurteria, lancée en 2007 par Alberto Langella et Gianluigi Tortora, entend aujourd’hui conquérir le marché français. Focus sur les ambitions du groupe multi-enseignes Penta, dirigé par Alberto Langella.
Si la tendance est au yaourt glacé en France, elle l’est aussi en Italie avec, entres autres, l’enseigne La Yogurteria qui promeut ce dessert rafraîchissant, accompagné de multiples garnitures. Ainsi, après avoir émergé en 2007 et maillé toute la botte depuis son
ouverture à la franchise en 2007 ; étant désormais implantée à Rome, Turin, Udine, Modène ou encore à Naples, Milan et Sorrento (en centre-ville et en centre commercial), cette dernière entend désormais s’ouvrir au marché français.
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Notre concept promeut du yaourt glacé sans lactose, en provenance de laiteries locales, mais aussi des produits chauds comme des pancakes, du bubble waffle (gaufre gonflée), ou encore des crêpes. Nous proposons aussi du cheesecake au yaourt et du bubble-tea, dont du bubble-tea au yaourt, pour donner l’embarras du choix au client. Et ce, à toute heure de la journée, autour d’un ticket moyen avoisinant les 6 ou 7 euros maximum, dans des points de vente d’une superficie de 50 mètres carrés minimum. Nous avons aussi quelques places assises et faisons également de la vente à emporter”
, explique le représentant de l’enseigne et dirigeant du groupe Penta, depuis l’Italie,
Alberto Langella.
Fort de son succès et très
affinitaire avec les 13-28 ans (son cœur de cible), l’enseigne souhaite aujourd’hui s’étendre à l’étranger. Avec, comme premier pays d’exportation du concept, la France ; Alberto Langella considérant ce marché “
similaire au marché italien en tous points de vue, aussi bien économiquement que culturellement parlant, notamment en ce qui concerne l’appétence pour la gastronomie”, lui inspire confiance. Et ayant, entres autres, “
visité trois fois le salon Franchise Expo Paris par le passé”.
Du Colisée au littoral français
De ce fait, la Yogurteria ambitionne d’ouvrir, d’ici la fin de l’année 2023, sinon en 2024, ses premiers comptoirs à yaourt dans le sud de la France. En ciblant en priorité, toujours selon les propos d’Alberto Langella, “
des zones touristiques et littorales à fort trafic, où, en Italie nous sommes évidemment déjà très actifs en été, mais aussi à Bordeaux où nous avons déjà des contacts de potentiels franchisés. Et à Paris. En revanche, compte tenu de la densité de la ville, il faudra bien étudier le territoire avec nos premiers partenaires”.
Avec pour principal pilier de développement, la quête d’un(e)
master-franchisé(ée) à qui justement transmettre les codes du concept, avant d’ouvrir à travers lui ou elle, ses premières franchises. La Yogurteria ne devrait d’ailleurs s’implanter que sur des zones de chalandise très dynamiques pour tester l’accueil du concept et recueillir, dès lors, les premières impressions des clients.
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Nous pourrions également ouvrir nos premières franchises en centre commercial, puisque le concept y est bien accueilli en Italie. L’objectif, c’est surtout d’ouvrir dans des zones de loisirs, à proximité d’un ou plusieurs cinémas. Pour assurer un service jusqu’à 22 heures, par exemple”, poursuit l’entrepreneur. “
Et considérant qu’en Italie, le réseau inaugure une quinzaine de nouvelles adresses par an, on aimerait en ouvrir 5 par an en France pour y en recenser une quinzaine de points de vente d’ici 2026”.
Bientôt deux concepts de magasins
À terme, si les retours sont positifs, Alberto Langella pourrait développer la même stratégie que sur son marché d’origine ; proposer à ses partenaires (multi-franchisés ou simplement franchisés), un concept clé en main modulable. Déjà pour ouvrir dans différentes typologies de lieux; en centre-ville et/ou en centre commercial, mais aussi, éventuellement, sous un second concept. Mais qui pour l’heure, vient juste d’émerger en Italie.
Si dans la Botte l’enseigne est déjà présente avec des locaux proposant deux comptoirs en un (l’un pour les yaourts, l’autre pour le bubble-tea), qui est sont des formats de base, non négociables, elle pourrait aussi, à terme, importer son format ‘dernier né du groupe’, ‘
La Yogurteria Art Caffè’. “
Un point de vente centré sur les codes de la traditionnelle cafétéria italienne, mais autour d’une superficie plus importante, sur 100 mètres carrés minimum, avec des places assises et autour d’un investissement plus important”, confie ce dernier.
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Mais ce sera sans doute pour plus tard car pour l’instant, nous préférons concentrer nos efforts sur le point de vente proposant du yaourt et du bubble-tea qui lui, ne sera pas modulable”.
80 000 euros d’investissement pour ouvrir une Yogurteria
Pour ses futur(e)s franchis(é)s, La Yogurteria a fixé ses
droits d’entrée à 20 000 euros, pour
un investissement total qui avoisine les 80 000 euros et autour de redevances de 5 %. Le concept La Yogurteria Art Caffè’, lui, avoisinerait les 110 000 euros, si toutefois, il venait à être dupliqué en France.
En outre, ajoute le franchiseur, chez qui il faudra s’engager autour d’un contrat de 5 ans, “
les franchisés devront disposer de 10 000 euros supplémentaires pour le stock initial, qui sera d’ailleurs placé chez le master-franchisé au départ, pour pouvoir démarrer l’activité”. Et avec cette signature, la promesse de réaliser “
un chiffre d’affaires de 60 000 à 80 000 euros annuels nets, en rentabilisant l’activité au bout de deux ans seulement d’exercice”.
Enfin, renchérit Alberto Langella, “
pour chaque nouvelle ouverture en France, les nouveaux franchisés se verront offrir un cadeau surprise !”. Reste maintenant à cette franchise, de trouver des coopératives laitières locales et tricolores pour fournir les futurs franchisés sur le marché français, en matière première.