Le vintage a le vent en poupe. Les séries, jouets et autres figurines collector jouent à fond la carte du multi-générationnel. Face à cet engouement, l’enseigne parie sur la déclinaison de son modèle via deux formats innovants.
Avec Stranger Things, série à succès, la pop culture a été massivement démocratisée. La génération Z s’est emparée des codes culture des années 80. Dans ce contexte, Thomas Foussy, ancien de King Jouet, fan inconditionnel de pop culture, a eu l’idée de développer un concept, baptisé La Pièce Unique. “En 2019, j’ai ouvert une première boutique à Épernay [dans la Marne] dédié à cet univers. Mais le modèle totalement abouti a vu le jour en janvier dernier dans la zone commerciale de Reims. En beaucoup plus grand. Notre local de 1000 m² est divisé en une piste de roller disco, des bandes d’arcade de jeux vidéo, un bar et enfin une boutique. Le tout dans cette atmosphère vintage qui fait notre marque de fabrique”, explique le fondateur. Et ce dernier d’ajouter : “La pop culture est vraiment un phénomène multi-générationnelqui embarque aussi bien les parents que les enfants. Tout le monde y va. Regardez récemment la marque Playmobil avec la sortie, en pièce exclusive de collection, du mythique vaisseau Star Trek, le U.S.S Enterprise !”
La Pièce Unique franchise son concepts sous deux formats. Celui de centre-ville dédié uniquement à la vente dont la surface oscille entre 50 m² et 100 m². Ce lieu propose des figurines, des jouets, jeux de société mais aussi une partie épicerie (céréales, boissons) américaine. Pour les amateurs, la possibilité de se fournir en produits de marque Twinkies, Dr Pepper, Herr’s, Reese’s, etc.
“Nous sourçons nos produits au Japon ou aux États-Unis et nous permettons aux franchisés de venir commander à loisir dans notre catalogue”, poursuit Thomas Foussy.
Pour ouvrir ce format de centre-ville, l’enseigne demande 5 000 euros de droit d’entrée. Il faudra compter un investissement, avec le stock, hors local, compris entre 35 000 et 45 000 euros. La redevance a été fixée à 5 % du chiffre d’affaires. Les candidats doivent être de vrais passionnés. Dans ce genre de commerce, les vendeurs et clients sont souvent au même niveau de connaissance. La Pièce Unique a ainsi ouvert récemment à Charleville-Mézières, Troyes, Reims et Lille.
Le second concept, en périphérie, est un format plus onéreux. Les investissements avoisinent les 500 000 euros. Si les droits d’entrées (avec formation) ont été fixés à 20 000 euros, la redevance, elle, est de 3 % du CA. “Dans ce concept, la partie boutique représente tout de même 55 % des revenus générés par le lieu”, poursuit le fondateur. Un premier franchisé devrait prochainement ouvrir près de Dijon. Pour toute la partie vintage, à chaque ouverture de nouveaux points de vente, La Pièce Unique met à disposition de ces gérants un stock de jouets.
“Nous avons créé un système de revente d’occasion orienté autour, bien évidemment, de la pop culture et du vintage. Ainsi, si à chaque nouvelle ouverture, le gérant dispose d’un stock fourni par l’enseigne, il est en mesure, sur une période trois à quatre mois, de s’auto-alimenter de manière automatique et autonome. Si des jouets ne trouvent pas preneurs, nous les faisons tourner dans nos différentes boutiques”, explique Thomas Foussy.
Présente au salon Franchise Expo Paris qui s’est achevé mercredi dernier, l’enseigne a pu nouer des contacts intéressants. Notamment pour des potentielles ouvertures en Italie, en Belgique ou au Maroc.