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La non-ouverture “automatique” des commerces les dimanches de janvier ne passe pas

Les principales fédérations du commerce semblent vent debout contre Élisabeth Borne, la ministre du Travail. Elles font ainsi appel de sa décision de ne pas rendre “automatique” l’ouverture des commerces les dimanches de janvier et pendant les soldes.

On l’aura compris. L’ouverture des commerces les dimanches de janvier “a minima” n’emportent pas l’adhésion des principales fédérations représentatives du commerce. Ces dernières, FFF, Procos, Alliance du commerce, CNCC et FCA ne comprennent pas la décision d’Élisabeth Borne de ne pas rendre “automatique” l’ouverture le dimanche des commerces en janvier et pendant la période des soldes. Aujourd’hui, la décision incombe aux préfectures. “Une telle décision contraint les organisations professionnelles et les commerçants qui le souhaitent, à effectuer des démarches lourdes et tardives auprès des préfectures pour demander une dérogation au repos dominical des salariés”, expliquent les fédérations dans un communiqué commun. Et ces derniers d’ajouter : “Il est en effet plus simple d’avoir une autorisation départementale générale pour laisser libre chaque commerçant d’user de cette possibilité d’ouvrir ou non son magasin le dimanche, comme cela avait été accordé par le gouvernement pour le mois de décembre dernier.”
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Face au surstock des magasins, les différentes fédérations demandent à ce que les commerces puissent ouvrir les dimanches durant tout le mois de janvier. Pendant les soldes, ces ouvertures permettraient aux commerces de faire face au couvre-feu imposé à 18h dans plus d’une vingtaine de départements. On se souvient que le gouvernement avait décidé de repousser la date des soldes du 6 au 20 janvier prochain. “Il lui incombe désormais de faire en sorte que les commerçants puissent ouvrir les dimanches des soldes en plus des dérogations qui avaient été accordées par les maires pour les dimanches 10 et 17 janvier et qui ne sont finalement plus complètement adaptées”, précisent les fédérations à l’unisson. Une mesure qui, selon ces dernières, permettrait de lisser la fréquentation des magasins sur sept jours au lieu de six. Un bénéfice sanitaire évident pour ces mêmes organisations qui ont donc décidé de faire appel de la décision “assez incompréhensible” de la ministre du Travail.
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