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La Foir’fouille veut s’affirmer en centre-ville

L’enseigne de discount spécialisée notamment dans la décoration de la maison a profité de sa présence sur le salon Franchise Expo Paris pour annoncer sa volonté de tester de nouveaux emplacements situés en centre-ville. Un test qui se concrétisera courant 2022 pour la Foir’fouille.

Avec ses 270 magasins en France, La Foir’Fouille souhaite encore se réinventer. Après avoir relooké ses boutiques et adopté une nouvelle identité visuelle depuis quelques semaines, l’enseigne amorce un nouveau virage dans sa stratégie. Ainsi, Jean-François Martinez, directeur du développement de l’enseigne, a profité de sa présence sur le salon Franchise Expo Paris pour nous annoncer le test de nouveaux emplacements. “Nous sommes en train d’étudier un partenariat avec un commerçant indépendant qui a déjà son local en centre-ville pour tester le concept sur ce type d’emplacement. Cela devrait prendre forme courant 2022”, insiste-t-il.
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Doubler le réseau

Le réseau souhaite par ailleurs continuer à étoffer son maillage territorial et vise les 400 points de vente d’ici 2025, dont 90 % en franchise. “Nous effectuons une douzaine d’ouvertures par an. À date nous avons 50 boutiques tenues par des franchisés la Foir’Fouille, explique Jean-François Martinez. Outre le centre-ville qui est un axe de développement nouveau, la Foir’Fouille mise avant tout sur des locaux d’une surface de 2 000 à 3 000 mètres carrés, situés en périphérie, dans des zones proches d’acteur de l’équipement de la maison et de la personne.
“Nous sommes sur un marché avec des produits très saisonniers comme le plein air et Noël qui nécessitent d’avoir beaucoup de place au sol pour les exposer. Car il ne suffit pas d’avoir les rayons bien remplis, il faut savoir faire vivre les produits. C’est essentiel”, insiste le directeur du développement.
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Côté investissement, le réseau demande 600 000 à 800 000 euros (hors stock), dont 1/3 d’apport. “Nous avons deux périodes clés d’ouverture : en mars, car c’est le début des produits de plein air, et septembre-octobre pour ne pas rater la période de fin d’année. Les trois derniers mois de l’année comptent double, voire triple”, insiste Jean-François Martinez. Pour s’implanter, la Foir’Fouille vise des zones de chalandise de 40 000 habitants autour du point de vente et souhaite densifier sa présence autour des agglomérations lilloise, lyonnaise et parisienne. Des villes comme Arles, Aix-en-Provence et Nice sont également des zones prioritaires pour le réseau. “C’est parfois difficile de trouver le bon local. Mais nous ne nous précipitons pas. Nous préférons être patient et avoir le bon deal avant de nous lancer”, explique le directeur du développement.
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Vers plus de digital

Discounter dans l’âme, la Foir’Fouille assure que le vrai défi est de proposer toujours des nouveautés aux clients pour les étonner. “Adapter le parcours client est aussi essentiel pour favoriser les achats d’impulsion”, précise Jean-François Martinez. Aussi, l’enseigne a opéré une montée en gamme pour continuer de se différencier.
“Le temps où on allait s’approvisionner une fois par an à la foire de Canton est révolu. Nous travaillons également avec des cabinets de style et nous essayons de produire le plus possible en Europe”, explique le directeur du développement.
Autre axe stratégique pour le réseau : le digital. La Foir’Fouille a mis en place le drive to store et souhaite également déployer la livraison. Le tout en bonne intelligence pour les franchisés pour que cela leur soit profitable. “Nous avons d’ores et déjà opté pour la stratégie suivante : quand le client se connecte sur notre site, il est géolocalisé pour voir le stock du magasin le plus proche. Si le franchisé a le produit, la vente lui est en quasi-totalité reversée, nous déduisons juste les frais de gestion. Et si la référence n’est pas disponible, nous la vendrons directement au client et on reversera un pourcentage au franchisé. Nos membres voient bien que le digital est profitable pour eux et que surtout nous construisons notre stratégie avec eux”, conclut Jean-François Martinez. Article réalisé en collaboration avec Nicolas Monier.

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