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Itsu, la nouvelle master-franchise street-food du Groupe Bertrand

Le Groupe Bertrand poursuit sur sa lancée en implantant un nouveau concept de restauration venu d’Angleterre. L’offre d’inspiration asiatique, baptisée Itsu, a été créée par Julian Metcalfe, le fondateur de Prêt à Manger. Explications dans le tout premier restaurant français de l’enseigne à Paris (7ème) avec Philippe Claude, directeur général de Itsu France.

Après avoir conquis les anglo-saxons avec plus de 70 points de vente au Royaume-Uni (le premier établissement ayant ouvert à Chelsea, à Londres en 1997), le concept Itsu part à la conquête du marché français sous l’impulsion du Groupe Bertrand. Le géant de la restauration française vient en effet d’inaugurer son premier établissement en master-franchise dans le 7ème arrondissement parisien (Pont de l’Alma). L’objectif étant pour son directeur général, Philippe Claude, d’insuffler une nouvelle dynamique au Groupe Bertrand. Une stratégie qui consiste à renforcer son portefeuille de marques existantes et en investissant dans des concepts de street-food, notamment asiatiques. “Développer ce nouveau concept fait partie d’une stratégie orientée street-food. Ce que souhaite amplifier Olivier Bertrand. Comme vous le savez, nous sommes en négociation exclusive pour l’acquisition de Pitaya. Mais nous avons aussi d’autres idées en tête pour développer la street-food. Notamment en créant nos propres marques autour du poulet. Chez nous, ce n’est pas seulement un développement ponctuel mais bien une véritable orientation ! Il nous faut diversifier l’offre du groupe mais aussi nous ancrer sur ces nouvelles tendances de consommation”, explique ainsi Philippe Claude.
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De ce fait, le dirigeant entend conserver 90% de l’ADN de la marque britannique, tout en adaptant sa carte aux goûts et aux attentes du marché français. L’objectif est également de maintenir sa charte graphique très colorée, en partie travaillée aux côtés des équipes britanniques avec l’appui du cabinet d’architecte d’intérieur parisien Initial-B. Nous sommes ici sur un restaurant articulé autour d’un mobilier contemporain fait de bois et de teintes rosées. “Dans ce flagship d’environ 180 m2, [un ancien Bert’s* que le groupe exploitait], nous ciblons une clientèle touristique et de bureaux. Nous allons proposer une cinquantaine de plats chauds et froids. Comme des sushis, des maki, des gyozas mais aussi des rice-pot et des bouillons tout en accentuant l’offre de desserts avec des mochis ou encore des salades de fruits”, explique Philippe Claude. Et ce dernier d’ajouter :
“Nous allons mettre en place une tarification plus agressive par rapport au marché avec un ticket moyen autour des 14 euros et un menu avoisinant 11,80 euros.

Supprimer certains irritants

Les menus sont d’ores et déjà préparés sur place, le matin même, au sein d’une cuisine ouverte dotée d’un apport d’air (mais sans gaine d’extraction). Pour éviter certains irritants propres à la restauration, l’enseigne propose aussi à ses clients de commander via des bornes pour ainsi fluidifier le trafic sur place. Le restaurant accueille depuis son ouverture, plus de “300 passages caisse par jour, sans publicité, ni opération marketing derrière, ou campagne de communication avec des influenceurs pour le lancement”, toujours selon son représentant, Philippe Claude. “L’une des forces d’Itsu, c’est de pouvoir vous servir en 1m 30 à 2 minutes. C’est plus rapide qu’un fast-food ! Tout en ayant une capacité de 48 places assises à l’intérieur et d’une vingtaine de places à l’extérieur”, ajoute le dirigeant d’Itsu France. Autre force du concept à l’égard des futurs candidats à la franchise qui voudraient y adhérer ? S’appuyer sur le modèle britannique qui propose également une partie épicerie (Grocery).
Le prochain Itsu d’Opéra sera d’ailleurs doté d’un rayon épicerie pour développer la vente additionnelle”, assure Philippe Claude.
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Un concept franchisé d’ici 2024

Actuellement testé en succursale, le modèle qui n’en est qu’à ses prémices en France, devrait rapidement se déployer dans la capitale pour capter plusieurs typologies de clients. “Deux autres établissements ouvriront en succursale en 2023. Dans le quartier d’Opéra (9ème) pour le flux client mais aussi aux Halles (4ème) afin de cibler une clientèle plus jeune. Ensuite, une fois que nous jugerons que le concept est abouti pour nos futurs partenaires, nous commencerons à le développer en franchise. Sans doute dans le courant de l’année 2023, pour des premières ouvertures en 2024. Il ne s’agit en aucun cas de se précipiter”, note Philippe Claude. Et ce dernier de poursuivre : “Puisque la street-food fonctionne avec du flux et de la demande, nous pourrons nous implanter sur n’importe quel type de zone offrant un important débit à l’heure du déjeuner. Sans compter que demain nous pourrons également délivrer des produits via le drive”, renchérit ce dernier qui vise désormais des villes comme Lille, Lyon et Marseille pour faire décoller l’enseigne. soit des zones de plus de 100 000 habitants. Et pourquoi pas ouvrir dans un second temps à l’étranger selon les opportunités.
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En outre, les futurs franchisés qui souhaiteraient candidater d’ici 2023 pourront rapidement rentabiliser leur activité.
On attend d’un établissement comme celui d’Alma-Marceau 1,8 millions d’euros de chiffre d’affaires et jusqu’à 3 millions d’euros pour le futur site d’Opéra”, note Philippe Claude.
Le dirigeant prévoit même d’accueillir jusqu’à 500 personnes par jour en moyenne dans ses établissements. “Mais il faudra s’entourer d’une équipe de 15 personnes dans chaque restaurant qui sont essentielles à la fabrication et à la vérification des produits. D’autant plus qu’il faut une hygiène sans faille pour travailler le poisson”, souligne ce dernier. Rendez-vous d’ici 6 mois pour en savoir plus sur les modalités d’accès au réseau (formation au savoir-faire incluse). *chaîne française de restauration rapide, proposant des sandwichs et des pâtisseries
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