Dans un marché de la restauration où la street-food bat son plein, la marque Gomu Burger essaie elle aussi d’accroître sa notoriété. L’enseigne, qui a vu le jour en 2019, juste avant la crise sanitaire, compte aujourd’hui 13 établissements. Ses spécialités principales : des burgers à base de bao et des recettes d’Asie. Explications avec Ali Chouiki, co-fondateur de l’enseigne, au sein du groupe Turfood.
“Lorsque nos établissements sous le concept Obrigado Rodizio (rôtisserie brésilienne) ont subi des fermetures administratives lors de la pandémie, Sébastien Dulorme, Ramy et Aikel Bouabid et moi-même, nous sommes concentrés sur le lancement d’une autre offre de restauration baptisée Gomu Burger”, explique Ali Chouiki, co-fondateur de l’enseigne au sein du groupe Turfood. Depuis, le réseau qui s’est ouvert à la franchise, début 2020, compte 12 établissements franchisés, la plupart situés en région parisienne (11ème, 15ème arrondissement de la capitale et Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine) dont un ouvert très récemment en Bretagne. La tête de réseau exploite, quant à elle, un restaurant implanté à Lyon. Le concept de Gomu Burger ? Proposer des burgers à base de bao ; un petit pain farci et cuit à la vapeur avec des accompagnements et des sauces maison, inspirées de la cuisine asiatique.
“L’idée, c’est de proposer une offre novatrice sur le marché en se positionnant sur de la fast food premium. Ce peut être des entrées à base de popcorn ou de filet de poulet mariné. Ou bien encore des galettes de crevettes panées comme on en trouve dans la street food japonaise. Nous avons également des plats à base de bao fourrés au bœuf bulgogi. Pour le coup inspirés de la cuisine coréenne. Sans compter le fait qu’on aura bientôt de la poutine asiatique avec des frites et accompagnées de nos sauces originales”, précise le co-fondateur de l’enseigne qui possède une offre de desserts dans l’ère du temps : mochis ou bao au nutella.
L’enseigne a conçu ses restaurants en s’inspirant des codes de la pop-culture pour doter la marque d’une identité forte et lui donner une portée intergénérationnelle.“Etant personnellement passionné par l’univers des mangas, mon équipe et moi-même avons travaillé de sorte à faire de chaque établissement un concept-store unique pour la clientèle. Cela passe donc par un travail sur la décoration intérieure pour habiller les murs des établissements. Chaque restaurant du réseau sera donc doté de stickers différents, créés par une dessinatrice, qui feront tous référence à la série manga de Eiichirō Oda, One Piece”, poursuit Ali Chouiki.
Le co-fondateur de l’enseigne espère ainsi attirer l’œil des curieux, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, mais surtout des fans de l’emblématique héros de l’histoire, Monkey D. Luffy, autour d’une offre gourmande et variée, dont le ticket moyen avoisine les 30 euros pour le déjeuner ou le dîner. À terme d’ailleurs, le concept, jusqu’à présent bien accueilli par les publics et souffrant peu de l’impact de la concurrence, devrait s’étendre partout sur le territoire.
“Nous venons d’ouvrir à Saint-Brieuc (22) et nous devrions compter 30 restaurants, franchises et succursales confondues, d’ici le premier trimestre 2023. Sans compter Bruxelles en master-franchise d’ici la fin d’année 2022. Nous devrions atteindre les 70 unités, Belgique comprise, d’ici fin 2023”, note le dirigeant.
Rentable, rapide à déployer, le concept, qui se base sur une cuisine d’assemblage et qui a été optimisé pour ses futurs partenaires, devra néanmoins être incarné par des gérants bien organisés pour faire tourner les établissements. “L’équipe sur place pourra compter jusqu’à 10 personnes, assure Ali Chouiki. D’autant plus que nous sommes positionnés sur le service à table mais aussi bien entendu sur le click & collect. Nous lancerons prochainement un service de livraison”. Pour ce qui est de la formation, lefutur franchisé bénéficiera du savoir-faire de l’enseigne pendant un mois et demi.
Les candidats auront d’ailleurs le choix d’ouvrir sous plusieurs formats en fonction de leur capacité financière d’investissement. Car, si pour l’heure, Gomu Burger se déploie sous la forme traditionnelle, sa direction n’est pas fermée à d’autres formats, comme par exemple, le kiosque (corner). En réalité, précise Ali Chouiki, “tout dépendra des opportunités car nous nous adaptons à la demande des candidats”. Et ce dernier d’ajouter : “Mais sachez que si l’on demande en moyenne un local de 150 m2, nous pourrons également et occasionnellement, accepter des formats de superficie moindre”, précise aussi le dirigeant. Les partenaires pourront rejoindre le réseau via Gomu Burger et/ou ouvrir un établissement au sein du Groupe Turfood qui franchise aussi le concept brésilien Obrigado Rodizio.
Enfin, pour adhérer à Gomu Burger et ce, pour une durée de 7 ans, les candidats devront consentir 300 000 euros d’investissement global (hors fonds de commerce). Ce financement comprend 25 000 euros de droits d’entrée. À cela, il faut également ajouter des redevances, soit 8 % du CA (dont 1 % dédié à la communication et au marketing de l’enseigne).