Enseigne dans cet article
Après avoir décroché le Ruban d’or franchiseur en 2021, l’enseigne dirigée par Didier Chateau représentera la France au premier concours organisé par la Fédération européenne de la franchise. Inscrit dans la catégorie franchiseur de l’année, tout secteur d’activité confondu, le spécialiste des services à la personne y voit aussi une opportunité de se développer en Europe. Résultat le lundi 19 septembre 2022.
Que vous apporte la participation à ce concours européen ?
C’est une vraie reconnaissance professionnelle. Notre enseigne accède à une véritable respectabilité. Dans un marché des services à la personne atomisé, où le nombre de franchiseurs est important, nous gagnons en notoriété. Cela renvoie une image vertueuse qui, quel que soit le résultat final, nous fera changer d’échelle. Nous recrutons chaque année entre 1 000 et 1 500 salariés par an et nous enregistrons, en moyenne, une croissance annuelle de 20 %. Tout cela mis bout à bout nous permet de rassurer nos franchisés, ainsi que les futurs porteurs de projet.D’autant que vous avez reçu le soutien de la Fédération européenne des services à la personne…
Oui exactement. Pour nous, c’est aussi la possibilité de dupliquer en Europe un modèle vertueux, celui de la franchise. Nous sommes en capacité de le faire rapidement. Si aujourd’hui Générale des Services n’est pas implanté en Europe, c’est quelque chose que nous regardons de près. Certes, nous avons eu déjà des contacts avec quelques master franchisés. Rien n’a été véritablement concluant. Mais oui, ce concours nous permettra d’accélérer notre prospection en Europe.À LIRE AUSSI : Le fondateur de Oui Care devient franchisé de sa marque O2
Pourtant, tous les pays d’Europe n’ont pas la même législation incitative…
Oui, c’est vrai mais beaucoup de pays, je pense notamment aux pays scandinaves, à la Belgique ou encore à l’Allemagne, ont un cadre règlementaire qui permet de lutter activement contre le travail dissimulé. C’est un problème commun à tous les pays d’Europe. Si nous nous implantons dans ces pays, le coût doit être impérativement lissé par rapport au travail dissimulé.Plus généralement, quel regard portez-vous sur le marché des services à la personne ?
Je dirais que nous faisons face à deux phénomènes. D’un côté, avec ce dont on parle actuellement : la grande démission. De plus en plus de cadres et de salariés veulent changer de vie et se tourner vers des professions plus sociales en créant de la valeur mais de manière différente. Pour certains, c’est le moment ou jamais. D’un autre côté, notre activité peine à recruter et à fidéliser des salariés. Au sein de l’enseigne Générale des Services, cette problématique n’est pas nouvelle. Nous travaillons à fidéliser nos collaborateurs et nous avons mis en place tout un système de sourcing RH plus efficace. Nous sommes certifiés ISO 26 000 [haut standard de responsabilité sociétale] depuis 2011, ce qui nous permet d’aller vers toujours plus de main d’œuvre qualifiée.Tout se jouera-t-il dans le recrutement ?
Complètement ! D’ici 2030, nous avons estimé à 700 000 le nombre de salariés, dans nos métiers, qui partiront à la retraite. Soit tout de même un tiers d’entre eux. D’autant que nos collaborateurs nous rejoignent sur le tard dans une seconde partie de leur carrière. La moyenne d’âge oscille entre 35 et 45 ans. Avec l’augmentation du maintien des personnes à domicile, il va nous falloir recruter, c’est certain. Il nous faudra un million de salariés dans les cinq à huit ans à venir. C’est un vrai défi majeur.À LIRE AUSSI : Générale des Services déploie ses services en format box
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