Après avoir pratiqué la boxe thaïlandaise à haut niveau, les frères jumeaux Houssain et Lahcen Oubairouk se sont lancés dans l’entrepreneuriat en créant, en novembre 2021, le concept French Barclette, à Bruay-la-Buissière (Hauts-de-France). Une enseigne de raclette et de tacos qui vient d’ailleurs de se lancer en franchise.
La raclette ne se déguste pas qu’en hiver ! Tel est le parti pris des frères jumeaux Houssain et Lahcen Oubairouk, qui après avoir, chacun, enchainé les compétitions de boxe thaïlandaise, se sont reconvertis dans la restauration rapide pour lancer l’enseigne French Barclette en novembre 2021. Leur concept ? Revisiter la raclette pour les fans de fromage tout en servant aussi des tacos pour faire varier les plaisirs. “Nous avions une vingtaine d’années à l’époque et nous aimions beaucoup le sport. J’ai moi-même obtenu la médaille de bronze au championnat d’Europe et les titres de champion de France et vice-champion du monde ! Mon frère a aussi été deux fois sacré champion de France. Mais petit à petit, étant fils de commerçants, nous nous sommes tournés vers l’entrepreneuriat. Nous avons mis de côté les entrainements pour nous consacrer au concept French Barclette”, explique ainsi Houssain Oubairouk.
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200 unités d’ici 7 ans
Dotée d’un premier restaurant, depuis novembre 2021, l’enseigne cherche aujourd’hui à étendre le concept en s’entourant de ses premiers franchisés sur tout le territoire. “Nous avons toujours eu l’envie d’ouvrir un restaurant mais le faisant de façon innovante. Avant même d’avoir créé le concept, nous pensions déjà au modèle de la franchise. En réalité, nous avons prévu d’ouvrir deux succursales 2023 pour sécuriser le modèle et faire connaître la marque dans le Nord-Pas-de-Calais. Les franchises suivront naturellement”, précise l’ancien compétiteur avant d’ajouter :
“D’ailleurs, nous avions déjà des demandes, deux ou trois mois seulement après notre première ouverture. Nous envisageons de compter 200 unités d’ici 7 ans”.
A noter que le concept (facile à prendre en main et qui propose une cuisine d’assemblage), pourra s’implanter dans n’importe quelle région de France. “L’établissement du premier franchisé pourra se situer dans le sud ou dans le nord. Nous recevons même des demandes de Belgique pour aller vers de la master-franchise. Bien entendu, nous aimerions porter la marque jusqu’en région parisienne”, précise Houssain Oubairouk. En revisitant la raclette en restauration rapide, l’enseigne espère toucher un large public : jeunes, actifs et retraités. Le tout autour d’un panier moyen de 14 euros.
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Recruter des profils pro-actifs
Pour atteindre ses objectifs, le duo cherche également à recruter des profils réactifs mais déjà avec une expérience du commerce pour adhérer rapidement au concept. “Des profils, de type primo–accédant qui sauront développer la marque en s’investissant pour nous apporter une plus-value”, explique le fondateur. La marque est aussi à la recherche de personnes déjà franchisées sous d’autres enseignes pour l’accompagner dans son développement.
Enfin, si pour l’heure, ouvrir un établissement French Barclette représente un investissement global de 80 000 euros avec un apport minimum de 60 000 euros (plus les royalties), le franchisé pourra rapidement atteindre un chiffre d’affaires de 700 000 euros dès la première année d’activité. Des revenus calculés sur un prévisionnel basé sur les chiffres de l’établissement mère de French Barclette, à Bruay-la-Buissière (62). Une adresse qui accueille aujourd’hui, en moyenne, selon le dirigeant, “150 à 200 personnes par jour, de 11 h à 1 h du matin, avec un service sur place ou à emporter, en plus de la livraison”.
Néanmoins, les modalités d’accès devraient évoluer avec le temps : “Les dix premiers partenaires devront signer un contrat de location-gérance (reconductible) de deux ans le temps que nous finalisions la mise en place du réseau. Mais il ne paieront pas de droits d’entrée”, explique Houssain Oubairouk. Quant à l’originalité des recettes, le duo a déjà prévu son coup d’avance face à l’arrivée d’une éventuelle concurrence sur le marché. “Nous avons d’autres recettes, encore secrètes, sous le coude pour anticiper la suite et l’arrivée de nouveaux acteurs. Un peu comme quand on prépare son game plan pour un match !”, conclut Houssain Oubairouk.
