Enseigne dans cet article
Après avoir repris le réseau Flora Nova en 2011, Benoît Ganem quitte ses fonctions de président. A la suite d’une opération capitalistique menée notamment par le family office MyHa, Frédéric Foncel, franchisé lui-même, vient de prendre les rênes du groupe.
Benoît Ganem a décidé de passer la main. En 2011, après avoir repris le réseau, spécialiste des fleurs, l’ancien président s’était attelé à pacifier les relations entre les franchisés et la tête de réseau. “En dépit d’un modèle économique sain et rentable, les rapports entre le franchiseur et les gérants étaient détestables. Il a fallu tout le travail de Benoît Ganem pour corriger le tir”, explique Frédéric Foncel désormais président du groupe. Entré chez Flora Nova comme franchisé en 2012, ce dernier a progressivement gravi les échelons du réseau en devenant directeur général en 2021. Aujourd’hui, une nouvelle ère commence pour Flora Nova au terme d’une opération financière qui voit le family office MyHa prendre une participation majoritaire dans le capital.“Plusieurs cadres clés du groupe, l’ancien président Benoît Ganem, un de mes amis et moi-même, ont complété l’opération de reprise du groupe”, précise Frédéric Foncel.
A LIRE AUSSI : Léger repli du chiffre d’affaires annuel d’Emova Group
Le réseau Flora Nova est aujourd’hui composé des deux enseignes Jardin des Fleurs et Oya Fleurs. Soit une centaine de points de ventes répartis à travers toute la France. Si 26 magasins sont aujourd’hui gérés en succursales, la tête de réseau veut bien évidemment accélérer son développement en franchise via ses deux marques. D’autant que le groupe, avec ses deux enseignes distinctes, parie sur deux concepts bien différents. Si Jardin des Fleurs a vocation à s’implanter en périphérie urbaine, Oya Fleurs vise plutôt les centres-villes. Principalement en faisant rentrer dans le réseau des primo-accédants.“Notre volonté est d’ouvrir, en moyenne, six points de vente par an”, note Frédéric Foncel.Par ailleurs, Terra Nova souhaite également poursuivre son développement via la société à capital variable, baptisée Ginkgo. Créée en 2021 et détenue par les franchisés, cette dernière permet l’acquisition de nouveaux magasins tout en confiant la partie opérationnelle au pôle gestion des succursales du groupe.
A LIRE AUSSI : Nouveau concept pour Au nom de la rose
Si le marché des fleurs a prouvé sa résilience ces dernières années, la nouvelle direction reste forcément attentive à la situation économique actuelle. “Cela a commencé avec la crise des subprimes en 2008, puis celle des Gilets Jaunes et la pandémie. Notre secteur, comme tant d’autres, a été fortement chahuté. Aujourd’hui, avec la crise énergétique, la question du pouvoir d’achat est dans toutes les têtes. Mais nos derniers résultats 2022 [+ 5 % de croissance] ont prouvé que nous avions bien encaissé les difficultés de cette période”, conclut Frédéric Foncel.- Type
- Apport
- Implantations