À l’occasion de la présentation de l’enquête annuelle 2019 sur la franchise, le groupe Banque Populaire, partenaire de la FFF, en a profité pour dresser le portrait type des franchiseurs et franchisés. Ils ne ressemblent pas tous à l’idée que l’on s’en fait.
Le groupe Banque Populaire vient de sortir les tous derniers chiffres de son enquête annuelle sur les éléments clés de la franchise. Parmi ceux-là, le génotype du franchisé et franchiseur. On apprend ainsi que quatre franchisés sur dix sont des femmes. Et que 33 % d’entre eux résident dans des villes de moins de 20 000 habitants. Parmi les principales régions d’implantation, l’Ouest arrive en tête avec 27 % de franchisés contre 24 % dans le Sud-Est, 13 % dans le Sud-Ouest, 21 % dans le Nord-Est et à peine seulement 15 % en Île-de-France.
Les franchisés ont, en moyenne, obtenu un financement bancaire de 176 000 euros. Leur revenu net s’est affiché à 38 805 euros, en moyenne, durant l’année 2019, en hausse de plus de 10 %. Cette étude nous apprend également que le coût total de la création de l’entreprise en franchise se ventile de façon assez homogène. Les franchisés ont été 22 % à investir moins de 50 000 euros dans leur point de vente tandis que 23 % ont, eux, déboursé plus de 200 000 euros.
Communication et nouvelles succursales
En ce qui concerne les franchiseurs, l’enquête révèle que 95 % de ces derniers ont ouvert au moins un point de vente au cours de l’année 2019. Les têtes de réseau disposent en moyenne de 12 points de vente. Les franchiseurs sont ainsi 74 % à détenir la majorité du capital de l’entreprise.
Parmi les projets envisagés par les
têtes de réseaux, le renforcement de la communication de l’enseigne. 86 % des
franchiseurs estiment donc monter en puissance d’ici les 12 mois sur cette activité tandis que 58 % d’entre eux vont se concentrer sur l’ouverture de nouvelles succursales. Signe que la franchise tient son modèle économique, le groupe Banque Populaire révèle que l’ancienneté moyenne des enseignes s’élève à 22 ans.