Que ce soit avec des frites, des pâtes ou plus traditionnellement sous forme de raclette, vous adorez le fromage ? Focus sur 5 concepts de franchise qui vont vous mettre en appétit.
PoutineBros, la plus québécoise
Après un séjour dans la province de Québec pour rendre visite à leur frère en 2013, Nicolas et Camille Gaudin, séduits par le concept de restauration Poutineville, véritable institution pour les locaux, décident de s’inspirer de cette enseigne pour créer un concept similaire en France. Naît alors, un an plus tard, le premier restaurant PoutineBros à Rennes, que ses fondateurs, au vu du succès rencontré auprès des riverains, décident d’agrandir 3 ans plus tard. Et de dupliquer à Brest, en octobre 2022, en plus d’avoir ouvert une succursale au centre commercial de Carré Sénart (77) en janvier 2020. “Après ce voyage et ce coup de cœur pour la poutine, le projet de PoutineBros est apparu comme une évidence ! D’autant que Camille et moi-même, étions déjà issus de la restauration. Le concept a plu et nous nous sommes ouverts à la franchise en 2019.”, explique Nicolas Gaudin, cofondateur de l’enseigne. Prochains objectifs des trois restaurateurs ? Démocratiser le concept dans tout le pays, en s’appuyant sur un rythme moyen compris entre 3 et 6 ouvertures par an.
De la burrata, des pâtes fondantes et des fils de fromage, voilà à quoi il faut s’attendre en allant se restaurer chez Murray’s. Au sein du nouvel établissement des master-franchisés Guillaume et Julie Ruellet, au Mans, l’objectif du couple d’entrepreneurs est de déployer le concept du mac and cheese. “Nous avons constaté que de nombreux restaurants de pâtes avaient fermé, ou fermaient progressivement. C’est un pari compliqué, mais je suis persuadé que l’idée de faire différemment portera ses fruits” explique Guillaume Ruellet. Inauguré en mai 2022, l’établissement pilote, d’une superficie de 60 m2, attire déjà les curieux et les pastavores, prêts à dévorer 7 recettes signatures élaborées par l’Institut Gourmet. Confiant sur sa lancée, le master-franchisé envisage désormais de passer à la vitesse supérieure. “Nous pourrions ouvrir 8 à 10 restaurants par an, à horizon 2023.” Et si tout va pour le mieux, Murray’s pourrait bientôt démocratiser ses plats dans toute l’Europe.
Si l’enseigne de restauration Les Fondus de la Raclette a toujours parié sur des ouvertures en propre depuis sa création en 2014, elle fait aujourd’hui le pari de la licence de marque pour séduire encore plus de clients et d’investisseurs passionnés de fromage. Ayant trouvé bon accueil depuis, le concept, qui a vu le jour dans le 14ème arrondissement de Paris et qui propose une offre de raclettes, fondues individuelles et braserades (servies sur des tables avec grill intégré), cherche aujourd’hui à s’étendre partout en France. En outre, si l’enseigne a déjà ouvert à Bruxelles en 2017 avec un premier licencié à l’étranger, elle souhaite d’ici là, s’installer dans toutes les grandes villes de France. “Nous souhaitons nous implanter au-dessus de Lyon, Lille et Rouen. Et pourquoi pas Bordeaux ! L’idée étant d’ouvrir dans des zones à forte densité et à fort potentiel touristique et étudiant car ces deux cibles types fréquentent le plus nos établissements actuellement”, précise Sylvain Breton, co-fondateur du concept.
Dédié au terroir français et aux burgers fromagers, ce nouveau concept de restauration, Simone Burger, aspire à être franchisé. “Avalanche burger” pour représenter la montagne, “Explosif Burger” pour mettre la Corse à l’honneur, on le voit, Simone Burger joue volontiers la carte de l’humour en proposant à sa clientèle une offre locale et un concept de restauration éthique et responsable. Le groupe veut également séduire de nouveaux investisseurs afin de franchiser le concept sur tout le territoire. “L’idée, c’est de développer 5 à 6 établissements Simone Burger, par an, en ciblant les grandes et les moyennes villes de France. Mais pour l’instant, rien ne sert de se précipiter car nous n’avons pas encore de signatures à annoncer autour de ce nouveau concept. D’autant que nous nous laissons six mois pour peaufiner et ajuster ce projet de franchise. D’ailleurs à ce sujet, nous pouvons aussi bien nous implanter en périphérie, que dans les gares ou les aéroports”, précise Pierre De Wulf, cofondateur du groupe.
Si en 1948 naissait la Laiterie Gilbert, nul ne pouvait prédire l’ampleur que prendrait cette entreprise familiale grenobloise, ni le fait qu’en 2014,la marque opterait pour le modèle de la franchise. À l’époque, l’entreprise n’était que localement connue des grenoblois pour sa fabrication de yaourts. “À partir de cette marque locale, de ce savoir-faire et d’une première implantation en centre-ville, nous commençons à ouvrir en succursale autour de Grenoble. La vision s’affine et fin 2014, nous formalisons le concept de franchise.” explique Christophe Chaperon, directeur général de la Laiterie Gilbert. Après un déploiement en Champagne-Ardenne, dans les Hauts-de-France et même en Martinique (au travers de contrats de distribution exclusive depuis Grenoble), l’enseigne entend désormais faire découvrir ses fromages au plus grand nombre. “Nous devrions avoir 50 unités ouvertes d’ici la fin de l’année. D’ailleurs, il commence à y avoir des reconductions de contrats. Et nous avons été les premiers à proposer cela dans le monde de la fromagerie !”.