Au mois d’août, la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin déclarait que “le développement considérable du marché de l’occasion et du téléchargement illégal dans le secteur du jeu vidéo a conduit l’industrie à prendre des mesures garantissant une meilleure protection des droits de propriété intellectuelle.” Elle souhaitait ainsi en interdire la revente d’occasion. Une annonce qualifiée d’amalgame par l’enseigne d’achat-vente Cash Express.
Roger Beille, président de l’enseigne
Cash Express, a tenu à rétablir les choses après les déclarations de Fleur Pellerin concernant le marché du jeu video, à travers une lettre ouverte. Elle considère en effet que
“l’activité de revente (…) est préjudiciable au développement de l’industrie”.
Ne pas confondre revente et piratage
Le président du réseau juge les propos de la ministre inexacts.
“En aucun cas, l’activité de revente de jeux ne ‘contrevient aux droits des éditeurs’. En effet, en 2012, la Cour de justice de l’Union européenne a précisé qu’il était interdit à un ayant droit (créateur de logiciel) de s’opposer à la revente de ses licences d’occasion, que ce soit sur support matériel ou par téléchargement. C’est donc l’inverse : ce sont les éditeurs qui n’ont pas le droit d’empêcher la revente d’un jeu vidéo.”
L’intégralité de cette lettre ouverte est disponible via
www.cashexpress.fr/lettre-ouverte.pdf.