Les secteurs du meuble, de l’horlogerie-bijouterie et du jouet plombent les chiffres du commerce du détail. Sur la période, le recul global atteint les 3 %.
L’activité du commerce de détail a fléchi en août. C’est une surprise pour personne mais l’instauration du pass sanitaire obligatoire, s’il n’est pas la cause principale de ce repli, a néanmoins fortement impacté les acteurs économiques durant l’été. Le dernier point conjoncturel de la Banque de France laisse ainsi apparaître un fléchissement de 3 % en comparaison du mois de juillet dernier.
“Cette évolution concerne autant les ventes de produits alimentaires (-2,3 %) que celles de produits manufacturés (-3,4 %)”, précise la Banque de France avant de remarquer que le total des ventes, sur les trois derniers mois, reste néanmoins en hausse significative par rapport au trimestre précédent : +4,8 %. La forte augmentation de +12,6 % des ventes de produits manufacturés faisant plus que compenser le recul de -1,1 % des ventes de produits alimentaires.
Détaillant ce baromètre mensuel, l’institution bancaire précise que les replis les plus significatifs concernent les meubles (-14,4 %), l’horlogerie-bijouterie (-11,9 %) et les jeux et jouets (-5,9 %).
“À l’inverse, les produits aux évolutions mensuelles les plus fortes sont l’équipement automobile (+4,3 %), la pharmacie (+3,4 %) et l’automobile neuve (+2,4 %)”, explique la Banque de France avant d’ajouter :
“Par circuit de distribution, les ventes du petit commerce diminuent (-2,6 %) dans une moindre mesure que celles de la grande distribution (-4,0 %). Les données de la vente à distance ne sont pas encore disponibles pour le mois d’août ; cependant elle est en hausse sur un an en juillet, de +2,3 % après -4,6 % en juin.”
Pour ce qui est des parts de marché au sein de la grande distribution, les hypers se taillent la part du lion (avec 50 % de PdM) suivis par les supermarchés (33 % de PdM), la vente à distance (11 % de PdM) et les grands magasins (6 % de PdM).