Créée en 2009, aux Pays-Bas, l’enseigne a débarqué sur le sol national en 2019. Déjà présent dans une dizaine de pays comme les États-Unis, le Qatar ou encore la Nouvelle-Zélande, le concept cherche désormais à accélérer son développement en privilégiant la franchise.
Lancé aux Pays-Bas parWalter Vendel et plusieurs professionnels du bien-être (kinésithérapeutes et nutritionnistes), ce concept créé en 2009, se veut innovant et destiné aux quarantenaires, n’aimant pas spécialement le sport. Idéal donc pour les personnes qui n’ont pas beaucoup de temps et les urbains des grandes métropoles souhaitant tout de même prendre soin d’eux, le modèle veut attirer les allergiques aux traditionnelles salles de sport. Dans un studio climatisé à 17 degrés et accompagné d’un coach personnalisé, tout est conçu pour gagner du temps : pas de douche, pas besoin de se changer.
« Notre objectif, c’est de travailler avec des mouvements lents pour pousser le client au maximum de ses capacités. On travaille pour gagner de la force car cette méthode renforce le cardio et fait aussi brûler les graisses », explique Samuel Gay, directeur du développement de Fit20. Pas de sac de sport également et à chaque séance, l’adhérent fait travailler l’ensemble de ses groupes musculaires sur les six machines que comporte le studio.
Un maillage progressif du territoire
Pour le moment, seulement trois studios en succursale ont été ouverts à Paris. En 2022, l’enseigne aimerait commencer à se développer en franchise et pénétrer progressivement le marché de l’Île-de-France. Pour intégrer le réseau, les futurs franchisés devront payer 19 500 euros de droit d’entrée à quoi il faut ajouter 12 % de redevances (enseigne + communication). L’investissement global s’élèverait à 100 000 euros pour un studio faisant entre 80 et 100 mètres carrés. Il faut compter également 6 000 euros de formation (sur une durée 3 semaines). Au bout de deux ans, chaque studio génère un chiffre d’affaires compris entre 170 000 et 180 000 euros.
« On recherche plusieurs types de profil. Un entrepreneur avec déjà une expérience dans le secteur du bien-être mais également une porteur de projet motivé à l’idée d’être parmi les premiers à nous rejoindre. Nous ciblons, pour notre développement, autant les investisseurs que gérants opérationnels. À moyen terme, nous voudrions installer des studios dans les bureaux d’entreprise. Nous le faisons d’ores et déjà aux Pays-Bas”, détaille le directeur de développement.
Bien-être plutôt que crossfit
Disponibles via des abonnements oscillant entre 22 et 34 euros par semaine, les séances sont résolument axées autour du bien-être et de la santé plutôt que sur le sport intense. Le but est de venir s’entraîner avec un coach personnalisé qui suit la progression de l’abonné. “
Les coachs suivent une formation dans la Fit20 Academy pendant 8 jours pour être prêts à accompagner les utilisateurs. Tout est fait en studio, les clients n’ont pas vocation à poursuivre leur entraînement à domicile”, précise Samuel Gay avant de conclure : “
Comme les salles de sports classiques, nous avons également été fermés pendant la pandémie lors des différents confinements. Mais, depuis la réouverture en octobre dernier, nous remarquons que la mentalité des Français a évolué et qu’ils ont vraiment envie de prendre soin d’eux.” Pour ce qui est du maillage territorial, l’enseigne veut adresser les zones où les utilisateurs n’ont pas à faire plus de 10 minutes de trajet pour se rendre dans les studios de la marque.