Nouveauté [Vidéo] Vis ma Vie de franchisé chez Del Arte
Actualites

Finsbury : “Dans nos métiers artisanaux, il faut pouvoir raconter une belle histoire”

Enseigne dans cet article

Voir plus

Tout premier franchisé de l’enseigne, Arnaud Bruillon a fini par racheter la marque aux fondateurs en 2011. Dans Patron Incognito, diffusé sur M6, il a souhaité voir comment l’ADN de la marque était transmis.

Comment s’est déroulé le tournage ? Tout d’abord, le tournage s’est déroulé avant la situation sanitaire que nous connaissons actuellement. Cela a eu lieu à la fin de l’année 2019 durant une dizaine de jours. J’incarne, pour l’occasion, un blogueur influenceur, qui découvre les coulisses de la chaussure de luxe, dans notre siège social, qui sert aussi d’entrepôt logistique, à Bonneuil-Sur-Marne [Val-de-Marne] ainsi que dans deux boutiques. L’une au centre commercial McArthurGlen à Troyes et l’autre au centre Val d’Europe à Marne-la-Vallée. Toutes deux sont des succursales alors que, comme vous le savez sûrement,  nous avons aussi un réseau de franchisés. Votre parcours d’entrepreneur est d’ailleurs assez original ! C’est vrai ! J’ai été le premier franchisé Finsbury. Puis d’année en année, je suis devenu multi-franchisé avant de racheter l’enseigne aux fondateurs en 2011. En dix ans, sous mon impulsion, nous sommes passés de 8 à 80 points de vente. J’avais donc à cœur de voir le résultat de ce dynamisme.
PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Finsbury
Arnaud Bruillon en immersion dans son entreprise.
Arnaud Bruillon en immersion dans son entreprise.
Pourquoi avoir décidé de participer à l’émission ? Comme je vous le disais, face à une croissance aussi dynamique, je voulais voir si les process étaient bien respectés, si la transmission de l’ADN de la marque fonctionnait comme je le souhaitais. Comme beaucoup de patrons, il s’agit, outre le fait de se voir dans le miroir, d’observer de potentiels leviers d’amélioration. Vous le savez, dans nos filières, “ detail is retail”. Il y a toujours des moyens pour simplifier telle ou telle chose. Et puis surtout, il y avait le volet humain. À ce tournant de l’aventure entrepreneuriale, je souhaitais savoir comment les salariés se sentaient. D’autant que l’émission est plutôt bienveillante. C’est assez sain. J’allais donc chercher de l’authentique et de l’humain.
À LIRE AUSSI : Les Burgers de Papa : “J’ai constaté que nous ne savions plus faire de frites !”
Et donc, quels constats tirez-vous ? Il y a toujours des choses à améliorer. Comme optimiser notre book de formation ou modifier les process d’inventaire pour fluidifier le process. Mais dans l’ensemble, c’est rôdé. Je souhaitais aussi voir en magasin comment l’argumentaire de vente passait auprès des clients. L’expérience client est vitale. Surtout sur des produits artisanaux comme les nôtres, la chaussure de luxe, où il faut raconter une histoire, le savoir-faire, l’ADN de la marque qui existe depuis plus 35 ans. J’ai pu me rendre compte que le bon discours perdure. Humainement, c’était plein d’émotions. Les confidences personnelles et professionnelles des salariés. Vous le verrez dans l’émission, notamment avec Malika à Troyes qui est une vraie boule d’énergie. D’autant que votre parcours peut inspirer les salariés comme les franchisés ? Oui, j’espère que ces derniers puissent se dire que leur patron est parti de rien et qu’il est arrivé là par la force du travail. Et qu’ils puissent être contents de se battre pour l’entreprise à mes côtés. Quand je pose la question aux salariés s’ils sont bien dans l’entreprise, sincèrement, c’est à quitte ou double. Mais lorsque je me rends compte qu’ils trouvent formidable de travailler pour moi et qu’ils s’investissent dans la marque, ça n’a pas de prix ! Sincèrement !
À LIRE AUSSI : LDLC : “Le mode incognito permet de voir instantanément les points d’amélioration”
 
  • Type
  • Apport
  • Implantations

Ajouter un commentaire

Votre adresse IP ne sera pas collectée Vous pouvez renseigner votre prénom ou votre pseudo si vous êtes un humain. (Votre commentaire sera soumis à une modération)