Face à une activité en croissance, Mikit revoit à la hausse ses ambitions de développement

L’entreprise spécialisée dans la construction de maisons individuelles a annoncé revoir à la hausse ses perspectives de développement pour l’année 2020. Mikit affiche ainsi l’objectif de 40 nouvelles ouvertures en 2020. Explications avec Damien Hereng, président de l’enseigne.

Vous visez plus d’ouvertures que prévues initialement. Pour quelles raisons ?

Nous avons constaté un engouement assez fort depuis la fin du confinement d’un point de vue commercial. Beaucoup de Français se sont rendu compte que vivre en appartement en centre-ville n’a pas que des avantages. Conséquence : nous avons eu un afflux de prospects et cela dès la fin du confinement. Il y a eu clairement un effet rattrapage sur les mois de mai et juin. Mais sur les derniers mois, nous constatons une hausse constante de notre trafic de 15 % à 20 %. Avec la généralisation du télétravail, habiter dans les grandes villes n’est plus une priorité. Et je pense que cela risque de perdurer dans le temps ce qui aura forcément un impact positif sur notre activité. Du côté des candidats à la franchise, nous constatons aussi une augmentation du nombre de prises de contact. Durant le confinement, les Français ont pris le temps de faire le point sur leur avenir et ont décidé de passer le cap. Cela nous conduit en effet à augmenter nos prévisions d’ouvertures. Ainsi, notre objectif est d’accueillir 40 nouvelles agences cette année, soit 10 de plus qu’initialement prévu. Pour l’année prochaine, nous espérons être sur la même tendance.

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Avez-vous des localités sur lesquelles vous souhaitez étoffer votre présence ?

Nous avons près de 130 franchisés Mikit. Nous sommes donc globalement implantés partout en France. Mais nous souhaitons renforcer certaines zones géographiques comme l’Ouest ou le Sud de la France. Honnêtement, il existe beaucoup d’opportunités pour les candidats.

Vous parliez du télétravail qui impacte votre activité commerciale. Pensez-vous que cela va perdurer ?

Clairement, je pense que cette tendance va rester. Beaucoup d’entreprises conservent d’ores et déjà deux voire trois jours de télétravail dans leur organisation. Pour les salariés, l’approche n’est donc plus du tout la même et cela remet en perspective le fait de s’éloigner de son lieu de travail. Quand il y a encore quelques mois, être près de son entreprise était essentielle, désormais cela n’est clairement plus une priorité. L’approche n’est plus du tout la même et les Français sont, dans ce cadre, plus enclins de s’éloigner des grandes villes. Et même si cela est difficile à prédire, cette tendance aura forcément un impact durable et positif sur notre activité. Toutefois, il va falloir composer et s’adapter à la frilosité des banques. Certains clients auront plus de mal à obtenir un financement.

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Pour vous développer, quels profils de franchisés recherchez vous ?

Nous recherchons des profils qui ont une appétence pour la relation client et qui ont conscience qu’il faut enchaîner beaucoup de rendez-vous et donc de volume pour avoir une activité pérenne. Il n’est pas nécessaire d’être issu du secteur de la construction. Nous savons par expérience que ce ne sont pas les meilleurs profils pour nous car ils pensent déjà tout maîtriser et il est plus compliqué de leur transmettre nos process. En revanche, il est nécessaire d’avoir un minimum d’apport (environ 30 000 euros) pour lancer son agence. Au total, l’investissement global représente près de 90 000 euros.

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