Les derniers chiffres Procos pour le mois de février font état d’une baisse générale de 25 % de l’activité. Seul, le secteur de l’équipement de la personne connaît, lui, une progression notable de 17 %.
Jeudi, soir, Jean Castex annonçait son intention de fermer les centres commerciaux non alimentaires de plus de 10 000 m
2. Un nouveau coup dur pour le commerce. D’autant que les derniers chiffres Procos pour le mois de février viennent de tomber. Et ce n’est pas bon. Sans surprise, le couvre-feu généralisé à 18h et la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000m
2 décidée le 1
er février dernier ont largement contribué à ces baisses.
“En moyenne, l’activité des magasins pour le mois de février 2021 est inférieure de – 25 % à celle de février 2020”, remarque Procos.
La fédération du commerce spécialisé note toutefois que l’activité des magasins restés ouverts a légèrement progressé de 3 % sur le mois de février . Les boutiques de centre-ville profitant de ce report d’activité avec une hausse constatée de 20 % en moyenne,
“en particulier dans les centres-villes de taille moyenne.”
Les secteurs les plus touchés par ces mauvais chiffres sur le mois de février sont ceux de la beauté-santé (- 40 %), de la culture-jouet (- 41 %), du textile, (- 36 %) et de la chaussure (- 24 %).
“Même le secteur de l’alimentaire spécialisé pourtant autorisé à rester ouvert est très impacté par l’écroulement des flux dans les centres commerciaux et se trouve dans l’obligation de fermer des points de vente par manque de clients (- 25 %)”, précise Procos. A noter que le secteur de l’équipement de la personne connaît, lui, une progression notable de 17 %. Sans surprise, la fédération revient sur la décision du gouvernement, selon elle mauvaise, de reporter la date des soldes. Ainsi sur les deux premiers mois de l’année 2021, la baisse d’activité sur le commerce spécialisé s’établit à -14 %.
Revenant sur la décision prise hier par le Premier ministre de fermer les centres commerciaux non alimentaires de plus de 10 000 m
2, Procos estime que chaque semaine les acteurs du commerce sont un peu plus fragilisés.
“Par ailleurs, plus cette fermeture durera, plus le sentiment d’injustice par rapport aux commerces restés ouverts, plus la peur de la perte d’emplois vont croître alors même que, cela a été largement démontré, le commerce n’a jamais été source de diffusion du virus”, conclut la fédération.